Endormie tôt, réveillée tôt à
2h30. J’avais froid et j’ai ressorti le
polar, car on ne peut contrôler la clim.
C’est l’heure d’écrire sur mon blog, mais la connection Internet ne
fonctionne pas. Je publierai plus tard.
Pierre-Jacques, notre responsable
du projet, nous a dit hier que nous serions libre jusqu’à samedi pour nous
remettre de notre voyage. Essentiel!
Jeudi matin, rendez-vous à 8h30
pour aller déjeuner dans un resto (entreprise social). Évidemment, comme
travailleurs humanitaires, nous avons le souci d’encourager les restaurants
engagés qui aident la population.
Souvent, ils forment des jeunes aux différents métiers de l’hôtellerie
et aident financièrement, soit les enfants, soit les handicapés, soit les jeunes
de la rue… Bref! Les causes sont nombreuses.
Ce matin, ce sera « Le Boddhi
Tree UMMA ». Ce sera plutôt une
réunion d’accueil et d’informations générales sur notre séjour et sur les
prochains jours. On planifie les deux
prochains weekends. J’avais proposé aux
enseignantes que nous nous retrouvions les weekends pour partager nos
expériences et nous entraider éventuellement.
J’avais donc proposé que l’équipe de Phnom Penh descende à Kep après la
première semaine de travail. Cela
permettra aux deux équipes de visiter la région et de passer une journée sur
l’Île aux Lapins en face de Kep pour une petite journée plage sur l’ile de « Robinson
Crusoé ». Après la deuxième semaine,
nous nous rendrions à Sihanoukville, la station balnéaire du pays. Un peu de plage et de BBQ, ça remonte le
moral après une dure semaine en ville à 35 degrés Celsius! Évidemment, tout le monde accepte la
proposition.
Le problème, c’est qu’à notre hôtel, on ne vend pas de billets de bus,
ni aucun service. Je m’ennuie de la famille et du personnel du SuperStar Hotel,
où nous avions l’habitude de loger. Nous
pouvions tout acheter : billets de bus, visa, prolongation de visa… Tout
était si facile!
Après le repas, je me mets à la
recherche des horaires de bus pour pouvoir planifier nos congés. Part-on vendredi soir ou samedi matin? Pour réserver les hôtels, il faut savoir. Bref! Au resto, on me dit qu’ils peuvent
m’aider, mais ils ne trouvent pas les horaires dans les paperasses. Je me rends à l’hôtel avec l’intention de
leur suggérer de donner des services que nous payerons évidemment. La réceptionniste, m’a promis que j’aurais
les horaires demain matin. Je suis aussi
à la recherche d’une carte SIM pour mon téléphone et je n’en trouve pas autour.
Pierre-Jacques et moi devons aller
chercher le matériel pédagogique entreposé dans les bureaux d’ASPECA, deux valises que j’avais envoyées. Il faut
partager ce matériel pour que l’équipe de Kep puisse en apporter lundi. Nous retournons manger au même resto qu’hier
midi, c’est vraiment à côté. Cette fois,
je prends des nouilles aux œufs aux fruits de mer avec une bière. C’est meilleur que le rit frit d’hier
soir. Les employés nous reconnaissent,
nous deviendrons des habitués.
Nous allons à pied chez Aspeca,
c’est à 5 minutes de l’hôtel. Mais, bon
sang que cette rue avec un canal à ciel ouvert pue! Il faudra s’y faire.
La directrice est en mission car
le président français d’Aspeca est au Cambodge.
C’est Poly qui nous reçoit.
Pierre-Jacques règle des détails pour la formation de samedi et je
demande une rencontre avec les intervenants des deux centres où nous voudrions
travailler. Ce sera lundi à 8h30, la
directrice sera de retour. De toutes
façons, ce serait difficile avant pour nous aussi. On repart en tuk-tuk pour
déposer le matériel à ma chambre. Nous
repartons vers le quartier central que nous connaissons bien pour acheter du
matériel que je ne voulais pas envoyer dans les bagages parce que trop
lourd. PJ connait une endroit près de
notre ancien hôtel qui en vend. Ça me fait plaisir
de revoir le Musée national, la 178e rue et tous les endroits que je
connais bien. Comme nous étions bien
situés les deux dernières années! Nostalgie...
Je suggère de passer au SuperStar
Hotel pour saluer les gens et nous informer pour les bus. Les chauffeurs de tuk-tuk qui se tiennent
dans la rue nous reconnaissent et nous saluent chaleureusement. À l’hôtel, accueil chaleureux aussi. Malheureusement, c’est l’heure la plus
tranquille. Les enfants ne sont pas là
(je reviendrai les voir). Il n’y a que
Dora, l’un des deux frères propriétaires et le garçon de l’accueil nous a
l’habitude de nous saluer bien bas. Ce
qu’il fait encore.
Visite efficace. Pierre-Jacques et moi achetons les billets de
bus pour Kep. On viendra même nous
chercher à notre hôtel, même si c’est loin.
6$ le billet, ça c’est du
service! Nous partirons vendredi le
18, à 13h. L’année dernière, j’avais demandé que les enseignantes ne travaillent pas le vendredi soir comme
l’année dernière pour nous permettre de prendre de bons weekends avec tout le
monde. Nous devrions donc pouvoir aller
à l’Île aux lapins dès samedi. PJ réservera l’hôtel et la chef d’équipe
réservera le bateau et les tuk-tuk pour les excursions. Pierre-Jacques veut aller saluer ses amis au
bar d’à côté. Je propose d’aller voir ma
coiffeuse pour une petite coupe que je me réservais pour ici. Elle a déménagé et j’étais bien déçue quand
j’ai vu que c’était un bar à sa place.
Mais Dora m’a dit qu’elle avait déménagé. Elle m’a tout de suite reconnu et op! On
coupe en 15 minutes. C’est rapide quand
on ne lave pas les cheveux et que l’on coupe à sec. C’est encore 2$, mais généreuse, je lui donne
3$ comme d’habitude. À la prochaine!
Je retrouve PJ avec quatre jeunes
allemands. L’un est le copain de la
propriétaire du bar, amie de PJ. Nous
prenons un tuk-tuk pour nous rendre à la librairie.
J’achète des grands cartons, des feuilles à dessins, du papier
construction, des crayons de couleurs, des taille-crayons et on repart à
l’hôtel. Nous avons tout juste le temps
de prendre une douche pour le rendez-vous à 18h avec tout le groupe. Nous retournons en ville pour souper au
Rit’s, un autre restaurant à vocation sociale.
Il y a de l’artisanat magnifique et nous mangeons dans un beau
jardin. Repas complet à 6$. Ils n’ont
pas de vin, on prend une bière.
Au retour, le tuk-tuk qui devait
nous amener à l’hôtel suit l'autre
tuk-tuk qui va sur le Sisowath quai. Je
somnole et je ne m’en rends compte que rendu au marché de poissons. Lorsque je vois le fleuve, je comprends. On retourne donc, mais par l’avenue qui longe
le cours d’eau. Ça nous permet de passer
devant le Palais Royal où ils ont construit une grande estrade pour les
funérailles du roi. C’est une belle
ballade de soirée finalement et ceux qui sont à leur première visite s’en
mettent plein la vue. On reviendra
demain soir pour manger au Titanik, situé au bord de l’eau.
Bonjour, je n'avais pas lu ton blogue depuis ton départ, ton courriel indiquait que tu serais très occupée, je croyais que tu n'aurais pas le temps d'écrire.
RépondreSupprimerContente de prendre de tes nouvelles. L'hiver n'est plus ce qu'il était. 6 degrés ce matin, 15 mm de pluie ce soir, pour janvier...
Bonne route,
Claire
Je suis toujours très occupée. A peine le temps de prendre mes courriels aux 2 jours. J'espère que ça va ralentir. Je me sens comme au début d'une année scolaire. Ici, à PP, c'est très chaud et très poussiéreux.
SupprimerContente d'avoir qlqs nouvelles.
Bisous,
Bonjour Jocelyne !
RépondreSupprimerC'est Jocelyne qui m'a donné l'idéée de regarder sur ton blog pour avoir de tes nouvelles. Je te pensais morte et enterrée ! Content de te savoir bien en vie ! Deain je traverse à Koh Kong et ensuite ce sera Sihanouk. Je te le dis, on va finir par se croiser !
Un our tu me laisseras ton numéro de téléphone. Je m'achèterai une nouvelle carte Sim à Sihanouk. Aujourdhui j'entame mon 4ième mois. Ca passe donc vite. Tu as l'air encore sur le décalage. Take care !
SupprimerBienvenue au Cambodge Pedro! Vendredi, je pars pour Kep. Nous irons à Sihanoukville pour le weekend suivant. J'ai hâte de te croiser mon ami.
SupprimerMon cell cambodgien: 092 695 100
À bientôt,
Tu as l'air bien occupée en effet ! Je ne savais pas que tu avais continué ton blog .. Je viens de le découvrir .. Bien contente d'avoir de tes nouvelles..
RépondreSupprimerBonne continuation et à bientôt
Evelyne