Le voyage s’est déroulé sans problème. Comme le départ de
Québec était en soirée, nous avons voyagé de nuit et j’ai réussi à dormir un
peu. Le vol de 16 heures entre Toronto
et Taipei s’est déroulé dans le noir, lumières éteintes et dans le calme total. On nous a servi trois repas, mais sinon tout
était très tranquille. J’ai écouté quelques films et documentaires, mais le
choix était médiocre. Je n’ai pas lu; je
n’osais pas allumer la lumière. Bizarrement, nous n’avons pas vu le
soleil. Nous sommes arrivés vers 5h20 à
Taipei, où il pleuvait. Une longue nuit
de 16 heures… Comme une nuit d’hiver québécois!
Malgré l’inconfort, cela s’est
bien passé. Nous étions quatre du projet
sur le même trajet. C’est pourquoi, je
n’ai pas écrit lors des escales. J’avais
de la compagnie, alors j’en ai profité.
Arrivée à Phnom Penh
À l’arrivée à Phnom Penh en début d’après-midi, comme je m’y
attendais, la chaleur humide nous a accueilli dès la sortie de l’avion.
Vite!
On enlève polar, bas supports, foulard… Pierre-Jacques nous attendait
avec deux tuk-tuk à la sortie de l’aéroport.
On part aussitôt pour le Sydney International Hotel, dans un quartier
beaucoup moins intéressant que celui du Musée national où nous avions
l’habitude de loger.
C’est près du
sinistre Musée du génocide S-21 que nous passerons le prochain mois.
Du coup, le quartier me semble aussi
sinistre, parce qu’en sortant de ce musée que j’ai visité en deux fois, on a un
poing dans l’estomac et, une sorte de grande déception face à l’humanité. Bref!
Les deux centres où nous travaillerons sont à une dizaine de minutes de
l’hôtel, ainsi que les bureaux d’ASPECA. Comme nous sommes là pour un travail
humanitaire, ça n’a pas à être un Club Med, n’est-ce-pas ?
Quoique à Kep…
Les gars voulaient prendre une bière.
Là, je suis bien d’accord, nous l’avons bien
mérité, et il vaut mieux ne pas se coucher tout de suite pour prendre le rythme
d’ici.
Nous sommes tous partis dans un
resto assez sympathique à deux pas de l’hôtel pour prendre un et même quelques
pots d’Angkok beer… Nous sommes déjà huit membres du groupe et le reste de la
première équipe arrivera demain.
Nous
serons vingt-neuf québécois à venir travailler aux différents chantiers
d’Entraide Cambodge en 2013.
On
s’installe à l’hôtel;
je suis seule dans
ma chambre jusqu’à l’arrivée vendredi de ma compagne de travail qui s’est
arrêtée à Bangkok.
La chambre est moins
bien que celle que j’avais visitée l’année dernière.
Je suis supposée en changer donc, je ne fais
pas de commentaires sur ce qui ne fonctionne pas.
Nous nous retrouvons au même restaurant à
18h30 pour manger.
Je prends un rit frit
aux fruits de mer avec une bière.
Pas
super, mais il y a du choix.
Les
employés semblent déjà contents de nous avoir comme clients et sont
attentionnés.
J’ai vu à la télé le
peuple qui défile au Palais royal pour rendre hommage au prince Sihanouk décédé
en décembre.
Les funérailles auront lieu
au début de février et d’ici là, le bon peuple va saluer le roi (je le voyais
de dos, mais ça semblait être le fils de Sihanouk qui est le roi actuel).
Le bon peuple saluait bien bas.
Ça dure trois mois avant la cérémonie officielle
d’inhumation
prévue le 2 février.
Il va y avoir du monde!
On ne s’attarde pas après le repas. D’un même élan, tous les nouveaux arrivants,
nous sommes levés après avoir payé. Il
est temps pour nous d’aller dormir à…20h30.
Longue journée! Commencée à
Québec le 7 janvier et terminée à Phnom Penh le 9 janvier. Bonne nuit!
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