Pour les deux dernières semaines de travail, le temps a passé très vite. Je n'avais pas fait de projets pour la troisième fin de semaine car c'était les funérailles du roi Sihanouk pendant quatre jours (un article suivra sur ce sujet). On attendait plus d'un million de visiteurs à Phnom Penh; j'ai pensé que ce serait difficile de circuler dans la ville et dans les environs. Ce fût le cas. Deux de nos collègues qui devaient aller à Kep n'ont pas réussi à trouver le bus qui devait les amener, plusieurs rues étaient fermées.
À part les funérailles, ce fût l'occasion de découvrir la piscine d'une petite guesthouse située à quelques minutes de notre hôtel. Le 3-Mangos est une belle maison coloniale entourée d'un petit jardin. La petite piscine y est charmante et le restaurant agréable. Nous avons donc pris possession de la piscine et avons adopté l'endroit pour la fin de semaine. Les travailleurs manuels qui finissent de travailler en début d'après-midi ont pu y retourner assez souvent avant leur départ.
Mon ami Pierre est arrivé à Phnom Penh en début de semaine. Il a occupé une chambre à notre hôtel quelques jours avant de partir s'installer au 3-Mangos où il est encore (le chanceux!).
Cette dernière semaine de travail a été bien occupée, encore plus qu'au début. Il y a eu l'arrivée des membres de la deuxième équipe qui arrivaient du Québec pour remplacer la première équipe en place depuis le début de janvier. Donc, douze bénévoles supplémetaires sont arrivés les 4 et 5 février. Pierre-Jacques, le directeur du projet, est venu de Siem Reap pour les accueillir. Ça faisait vingt-cinq bénévoles de Casira à l'hôtel Sydney.
Le chef d'équipe de Phnom Penh qui n'était pas en forme depuis son arrivée a été hospitalisé au même moment pour une embolie pulmonaire sérieuse. Il est d'ailleurs encore à l'hôpital et doit sortir bientôt pour une convalescence de quelques semaines. Nous sommes maintenant rassurés sur la qualité des soins à Phnom Penh.
Le chef d'équipe de Phnom Penh qui n'était pas en forme depuis son arrivée a été hospitalisé au même moment pour une embolie pulmonaire sérieuse. Il est d'ailleurs encore à l'hôpital et doit sortir bientôt pour une convalescence de quelques semaines. Nous sommes maintenant rassurés sur la qualité des soins à Phnom Penh.
Les anciens (première équipe) ont donc intégrés les nouveaux pour qu'ils prennent le relais. Avant que l'équipe de Kep ne quitte, j'ai dû faire mon travail de coordinatrice des activités éducatives. Plus d'une valise de matériel pédagogique supplémentaire a été emporté par les nouveaux arrivants. J'ai donc partagé le matériel pour en envoyer à Kep. J'ai rencontré les enseignantes pour leur donner les directives de fin de mandat. Comme je ne serai pas présente à la fin de la mission, elles auront la responsabilité de disposer de tout le matériel que nous avons apporté du Québec. Je veux qu'elles laissent dans des valises le matériel de base nécessaire au travail des enseignantes de l'année prochaine. Ainsi, je n'aurai pas à recommencer à acheter, collecter et envoyer autant de matériel que les deux dernières années.
Après le départ de l'équipe de Kep, je me suis consacrée aux enseignantes qui nous remplacera. Elles sont venues travailler avec nous pendant deux jours et je leur ai donné les mêmes recommandations que pour l'équipe de Kep. Tout cela, tout en continuant à travailler comme d'habitude.
De plus, la semaine dernière, la directrice de l'enseignement des langues vivantes et des bibliothèques d'ASPECA est arrivé de France. Je devais donc aussi la rencontrer pour faire le point sur notre mission et discuter de la poursuite de projets futurs avec la directrice cambodgienne et les coordonnatrices des centres. Je voulais faire le bilan, des ajustements et parler de notre collaboration future. Dernière réunion samedi pm chez ASPECA avec la directrice cambodgienne et tous les bénévoles québécois qui terminent leur mandat.
Avant de partir, il faut dire au revoir aux collaborateurs, nouveaux amis, enfants, etc... Et faire nos bagages. J'ai dû faire ça à la hâte et je le regrette. Cela doit être difficile de partir quand on reste des mois ici. Les gens sont tellement gentils et chaleureux...
Spectacle de chants, danses et musique kmers pour notre dernier cours.
Très beau et touchant.
J'ai trouvé le temps pour voir mon ami Pierre pour souper et même, un dernier après-midi à la piscine. J'ai soupé avec les français qui sont bénévoles dans les mêmes centres que nous et Maïthé, la directrice des langues vivantes. Bref! J'ai tout fait ce que je devais et voulais, mais je me sentais un peu stressée. J'aurais aimé être un peu plus zen après quatre semaines au Cambodge.
Au 3-Mangos avec Pierre.
Au Lotus Blanc avec nos cousins, les français.
Je suis partie en même temps que tout le monde, la langue un peu à terre, comme on dit chez nous. J'ai aussi le sentiment du devoir accompli et beaucoup de satisfaction face à l'expérience que j'ai vécu en enseignement. Je voulais l'expérimenter pour mieux comprendre les défis et les besoins de notre collaboration. Il me reste à intégrer l'expérience et à en tirer mes conclusions après la fin de notre projet à la mi-mars.
Cette dernière semaine, j'ai particulièrement trouvé exigeant d'avoir deux responsabilités: celle d'enseigner et celle de coordonner. Je ne le ferai plus.
Quels sont tes plans maintenant? Un peu de repos j'espère. Tu as l'air bien.
RépondreSupprimerJe pars mercredi pour le Laos. D'ici là, un peu de travail et planification de voyage.
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