Pour terminer mon séjour à Bali, je tiens à passer quelques jours à la plage. On m'a dit le plus grand mal de Kuta, aussi je décide d'aller à Legian, un peu au nord de Kuta. D'après les cartes, ça me semble très près et je ne crois pas que ce soit très différent. On verra...
J'ai choisi le Fourteen Roses Beach Hotel parce que c'est à 5 minutes de la plage. Après tout, si je vais là pour la plage, il faut que ce soit facile d'accès. Il y a une piscine très fraîche et agréable mais, il y a peu de clients apparemment.
Ce blog est un modeste carnet de voyage pour rédiger mes expériences en Asie. Il me sert aussi pour donner des nouvelles générales a ma famille et a mes amis. Les voyageurs pourront y trouver des adresses d'hébergement et informations qui pourraient être utiles.
mercredi 3 avril 2013
jeudi 28 mars 2013
Galungan à Ubud
Finalement, la fête Galungan n'a pas été ce qu'on attendait. C'est une fête importante où l'on fête la victoire du bien sur le mal, mais en famille. Depuis des jours, les balinais préparaient les maisons en décorant les temples, les statues et en préparant des offrandes qu'on livre sans arrêt. On préparait aussi des petits plats spéciaux enrobés dans des feuilles de bananiers. On faisait le ménage, on prenait sa douche.. pour être beau le jour G.
Effectivement, hommes, femmes et enfants étaientt beaux dans leurs sarongs. Hier matin, les touristes motivés (dont Evelyne et moi) portions le "sarong" (en fait un pareo) et la ceinture pour pouvoir entrer dans les temples. Nous étions moins authentiques, mais nous étions plusieurs à chercher la fête... qu'on n'a pas trouvé. Nous savions que le matin, ils faisaient des offrandes de 7h30 à 11h et nous cherchions les temples. Mais il n'y avait personne. Tous étaient dans leur temple privée à la maison. Curieusement, à notre hôtel, il n'y avait rien, alors que les deux derniers jours, il y avait des cérémonies avec prêtre privé. Nous avions bien été invité dans une famille par Nick, un garçon charmant, mais on n'a pas osé. Je ne voulais pas trop me retrouver dans une famille qui font des offrandes et prières pendant des heures. Ça va quelques minutes, mais des heures... Ça pouvait être gênant de partir.
Comme tous les touristes errants, nous sommes rentrés à l'hôtel et j'ai entendu que les gens iraient au Temple vers 11 h. Nous avons remis notre kit et sommes allés au temple. On pouvait voir les gens partir en moto avec des paniers, il se passait quelque chose. Au temple sur la rue principale, quelques familles arrivaient en moto avec des paniers d'offrandes et allaientt faire des prières et offrandes. Il n'y avait pas beaucoup de monde. Ils restaient une vingtaine de minutes et repartaient avec les gros paniers, probablement pour continuer la tournée.
Pendant l'heure du repas, il n'y avait personne. Ils mangeaient en famille et devaient faire
des visites, car à notre hôtel, il y avait de la visite en après-midi.
J'ai entendu des sons dans la rue en fin d'après-midi. C'était des enfants qui passaient de maison en maison déguisés en animal effrayant (genre dragon), pendant que d'autres enfants faisaient de la musique avec des instruments traditionnels. Cette activité est la danse Barong qui est une activité traditionnelle hindouiste. C'est un art de la rue fait par les enfants et adultes lors de cette fête. Ils vont de village en village pour représenter la victoire du bien (Dharma) sur le mal (Adharma).
La fête de Galungan doit durer dix jours et se terminer par une autre journée de fête importante, le Kuningan. D'ici là, chaque jour a son nom et les offrandes se poursuivent. Les jeunes garçons se font un plaisir à défiler dans la rue en bandes. Parfois, ils demandent aux passants une offrande pour le Barong. Avec l'argent récolté, ils s'achètent une crème glacée ou autre friandise.
Les penjors resteront plantés dans les rues pendant 42 jours, après quoi ils seront démontés et les décorations brûlées symboliquement.
Effectivement, hommes, femmes et enfants étaientt beaux dans leurs sarongs. Hier matin, les touristes motivés (dont Evelyne et moi) portions le "sarong" (en fait un pareo) et la ceinture pour pouvoir entrer dans les temples. Nous étions moins authentiques, mais nous étions plusieurs à chercher la fête... qu'on n'a pas trouvé. Nous savions que le matin, ils faisaient des offrandes de 7h30 à 11h et nous cherchions les temples. Mais il n'y avait personne. Tous étaient dans leur temple privée à la maison. Curieusement, à notre hôtel, il n'y avait rien, alors que les deux derniers jours, il y avait des cérémonies avec prêtre privé. Nous avions bien été invité dans une famille par Nick, un garçon charmant, mais on n'a pas osé. Je ne voulais pas trop me retrouver dans une famille qui font des offrandes et prières pendant des heures. Ça va quelques minutes, mais des heures... Ça pouvait être gênant de partir.
C'est l'entrée de notre hotel, le Gutti's Garden Bungalows |
Comme tous les touristes errants, nous sommes rentrés à l'hôtel et j'ai entendu que les gens iraient au Temple vers 11 h. Nous avons remis notre kit et sommes allés au temple. On pouvait voir les gens partir en moto avec des paniers, il se passait quelque chose. Au temple sur la rue principale, quelques familles arrivaient en moto avec des paniers d'offrandes et allaientt faire des prières et offrandes. Il n'y avait pas beaucoup de monde. Ils restaient une vingtaine de minutes et repartaient avec les gros paniers, probablement pour continuer la tournée.
Pendant l'heure du repas, il n'y avait personne. Ils mangeaient en famille et devaient faire
des visites, car à notre hôtel, il y avait de la visite en après-midi.
J'ai entendu des sons dans la rue en fin d'après-midi. C'était des enfants qui passaient de maison en maison déguisés en animal effrayant (genre dragon), pendant que d'autres enfants faisaient de la musique avec des instruments traditionnels. Cette activité est la danse Barong qui est une activité traditionnelle hindouiste. C'est un art de la rue fait par les enfants et adultes lors de cette fête. Ils vont de village en village pour représenter la victoire du bien (Dharma) sur le mal (Adharma).
La fête de Galungan doit durer dix jours et se terminer par une autre journée de fête importante, le Kuningan. D'ici là, chaque jour a son nom et les offrandes se poursuivent. Les jeunes garçons se font un plaisir à défiler dans la rue en bandes. Parfois, ils demandent aux passants une offrande pour le Barong. Avec l'argent récolté, ils s'achètent une crème glacée ou autre friandise.
Les penjors resteront plantés dans les rues pendant 42 jours, après quoi ils seront démontés et les décorations brûlées symboliquement.
mardi 26 mars 2013
Préparations pour le Galungan
Que font les femmes à Ubud à la veille de la pleine lune et de la fête du 27 mars?
Elles préparent des paniers d'offrande, du matin au soir. En fait, il parait qu'elles font cela tout le temps, d'après ce qu'a vu ma coéquipière Evelyne. On met des petites offrandes partout: à notre hôtel, elles sont très actives. Elles font les paniers qu'elles replissent de riz, fleurs, condiments, et les déposent partout: au pied de l'escalier, à l'entrée de l'hôtel, sur les petits trottoirs, sur les statues, dans le restaurant et dans les petits temples disséminés un peu partout sur le site. Il y en a au moins quatre ici à l'hôtel. Hier matin, un prêtre y faisait des prières avec encens, etc. Hier pm., un autre prêtre a fait une cérémonie avec les femmes: offrandes, clochettes, chants, prières, parade des femmes qui aspergent tout avec de l'eau (bénite?)... Et tout ça, se passe à l'hôtel. Cérémonies, offrandes... à temps plein.
Hier matin à l'hôtel, on a refusé de faire mon petit lavage. Pas le temps! Lorsque nous sommes rentrées hier soir, vers 9h30, elles confectionnaient encore des petites offrandes dans le noir.
Il ne faut pas penser qu'il n'y a que les femmes qui travaillent pour la religion ou les coutumes. Les hommes travaillent depuis une semaine sur une longue tige de bamboo qu'ils décorent et placent devant la maison, le penjor. Il commence à en avoir beaucoup qui sont installées debout dans notre petite rue, les autres sont en préparations. En rentrant hier soir, il y avait aussi des hommes qui y travaillaient encore. Il faut que ce soit prêt pour la Fête du 27 mars, le Galungan, qui se fête à tous les 210 jours.
Au Gulundan, les familles se réunissent pour célébrer les bonnes choses. Ils remercient pour les bienfaits de la nature et invitent les ancêtes avec eux. Ils ne sont pas très loin. Les tombeaux sont sans le temple principal au centre de la maison. La maison balinaise est une sorte de centre communautaire. Toute la famille y vit. Il y a des petites maisons ou chambres privées, une cuisine et les ancêtres dans le temple. C'est une sorte de communauté qui vit de génération en génération. La porte de la maison ressemble à une entrée de temple. En entrant, on contourne le temple et on se demande où on est. On est dans un temple ou dans une maison?
Evelyne m'avait dit qu'à Ubud, c'était différent. Les gens faisaient des offrandes, les maisons ressemblent à des temples et les balinais pratiquaient leurs coutures sans se préoccuper des touristes. Ça ressemble à ça.
Il ne faut pas penser qu'il n'y a que les femmes qui travaillent pour la religion ou les coutumes. Les hommes travaillent depuis une semaine sur une longue tige de bamboo qu'ils décorent et placent devant la maison, le penjor. Il commence à en avoir beaucoup qui sont installées debout dans notre petite rue, les autres sont en préparations. En rentrant hier soir, il y avait aussi des hommes qui y travaillaient encore. Il faut que ce soit prêt pour la Fête du 27 mars, le Galungan, qui se fête à tous les 210 jours.
Au Gulundan, les familles se réunissent pour célébrer les bonnes choses. Ils remercient pour les bienfaits de la nature et invitent les ancêtes avec eux. Ils ne sont pas très loin. Les tombeaux sont sans le temple principal au centre de la maison. La maison balinaise est une sorte de centre communautaire. Toute la famille y vit. Il y a des petites maisons ou chambres privées, une cuisine et les ancêtres dans le temple. C'est une sorte de communauté qui vit de génération en génération. La porte de la maison ressemble à une entrée de temple. En entrant, on contourne le temple et on se demande où on est. On est dans un temple ou dans une maison?
Temple? Maison privée? Une petite affiche sur le petit temple de l'entrée dit que c'est une guesthouse.
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samedi 23 mars 2013
Sanur beach
Hier, Evelyne et moi avons passé une partie de la journée à la plage. Nous avons trouvé un restaurant qui était complètement sous les arbres et avec quelques chaises longues que l'on pouvait utiliser si nous consommions. Parfait! Le menu est correct et les prix très raisonnables. Nous étions les seules clientes de la matinée. Sous les arbres et sous un parasol en plus, nous étions bien confortables. J'ai essayé d'aller me baigner, mais le sable était brûlant et un énorme tuyau (d'égoût?) à quelques mètres m'enlevait un peu l'envie de me tremper. Il y avait pas mal de déchets aussi qui flottaient dans l'eau... Je me reprendrai à la piscine de notre hôtel. Finalement, la plage pour se baigner est... Bof!
Nous y étions bien pour relaxer avec les vagues de l'océan et bien tranquilles. Quelques vendeuses sont venues, mais pas beaucoup.
Petit panier d'offrandes que les gens déposent partout: sur les trottoirs, sur la plage... |
Un artiste qui peint des oeufs en bois |
La promenade sur la plage de Sanur |
vendredi 22 mars 2013
Uluwatu et Jimbaran
Au sud de Bali, il y a un temple sur un promontoir à voir au coucher de soleil, le Uluwatu habité par des singes chapardeurs. Nous avons pris un taxi à trois pour nous y rendre en fin de journée. Nous y sommes arrivées vers 5h15 car il y avait beaucoup de traffic. Notre chauffeur nous a guidé pour la visite du temple, où il n'y a pas grand chose finalement. On monte des marches d'où on peut admirer la mer en bas de la falaise. On se sent davantage sur la muraille de Chine que dans un temple. On voit bien la structure en hauteur tout en haut, mais c'est tout petit. On monte et redescend pour nous diriger au spectacle de danse à 18h. La Kecak est une danse d'hommes qui imitent les sons d'une armée de singes. Cette danse est intégrée à un extrait du Ramayana, grande épopée indienne. Le spectacle se déroule au soleil couchant et en attendant qu'il se couche, on ... sue en titi.
mardi 19 mars 2013
Arrivée à Bali
Levée à 3h du matin pour être à 4h à l'aéroport, 2 h avant le départ. Malgré mon arrivée tôt, l'attente a été très longue avant de pouvoir m'enregistrer. Le départ s'est fait à 6h15 et l'arrivée 4h plus tard. J'étais assise près du hublot, donc une vue magnifique, surtout à l'arrivée. La vue de Java (je crois que c'est Java), avec ses montagnes et ses volcans dans les nuages étaient superbes. Malheureusement, j'avais laissé mon appareil photos dans mon sac rangé dans le compartiment au-dessus. Tant pis! Je me suis contentée de bien regarder. Les montagnes de Bali sont plus petites.
En arrivant à Bali, j'ai senti une humidité qui m'a rappelé mon arrivée à Phnom Penh, il y a plus de deux mois maintenant. Le chauffeur demandé à l'hôtel n'était pas là, j'ai donc pris un taxi de l'aéroport qui a eu bien du mal à trouver l'endroit. Il l'a dépassé et a cherché à pied. Il m'a ensuite débarqué et m'a indiqué un endroit qui n'avait pas tout à fait le même nom que l'endroit où j'ai réservé. C'était bien là et Evelyne m'avait laissé un message. Elle et Isabelle avaient changé d'hôtel et trouvé une chambre à trois lits tout près de là. J'y suis donc allée et, en cinq minutes, j'étais complètement trempée comme dans un sauna. Je dégouttais comme au Laos!
Villa Prima est vraiment très bien. Une belle maison, un accueil chaleureux, un beau jardin et ... une belle piscine avec un restaurant terrasse. Pas loin du paradis! La chambre est grande avec trois petits lits coiffés d'un filet anti-moustiques. Au deuxième étage, il y a deux seules chambres et une immense salle de séjour entourée de nombreuses fenêtres. De l'une d'elles, on peut voir qu'une fête se prépare dans la ruelle en face.
Je meurs de faim, je vais donc manger au restaurant au jardin et en attendant, je saute dans la piscine. Elle est très chaude, pas vraiment rafraîchissante, mais ça fait du bien. Je somnolle un peu sur une chaise longue en attendant mes coéquipières qui arrivent vers les quatre heures. On passe la fin de l'après-midi à discuter et à faire connaissace. Je connais Evelyne par Facebook et Voyage Forum depuis cinq ans. On a souvent échangé sur les voyages et divers sujets avec d'autres amis FB. Je ne l'avais rencontré qu'une fois à Bangkok, il y a cinq ans. Je suis bien contente de pouvoir la connaître un peu plus, en réel. Isabelle et elle se sont trouvées par Voyage Forum aussi pour partager une partie du voyage à Bali. Isabelle part vendredi le 22 et Evelyne le 28. Je resterai probablement seule jusqu'à mon départ pour Taipei, car je n'ai pas fait de recherches pour trouver une autre coéquipière. On verra...
En arrivant à Bali, j'ai senti une humidité qui m'a rappelé mon arrivée à Phnom Penh, il y a plus de deux mois maintenant. Le chauffeur demandé à l'hôtel n'était pas là, j'ai donc pris un taxi de l'aéroport qui a eu bien du mal à trouver l'endroit. Il l'a dépassé et a cherché à pied. Il m'a ensuite débarqué et m'a indiqué un endroit qui n'avait pas tout à fait le même nom que l'endroit où j'ai réservé. C'était bien là et Evelyne m'avait laissé un message. Elle et Isabelle avaient changé d'hôtel et trouvé une chambre à trois lits tout près de là. J'y suis donc allée et, en cinq minutes, j'étais complètement trempée comme dans un sauna. Je dégouttais comme au Laos!
Villa Prima est vraiment très bien. Une belle maison, un accueil chaleureux, un beau jardin et ... une belle piscine avec un restaurant terrasse. Pas loin du paradis! La chambre est grande avec trois petits lits coiffés d'un filet anti-moustiques. Au deuxième étage, il y a deux seules chambres et une immense salle de séjour entourée de nombreuses fenêtres. De l'une d'elles, on peut voir qu'une fête se prépare dans la ruelle en face.
Je meurs de faim, je vais donc manger au restaurant au jardin et en attendant, je saute dans la piscine. Elle est très chaude, pas vraiment rafraîchissante, mais ça fait du bien. Je somnolle un peu sur une chaise longue en attendant mes coéquipières qui arrivent vers les quatre heures. On passe la fin de l'après-midi à discuter et à faire connaissace. Je connais Evelyne par Facebook et Voyage Forum depuis cinq ans. On a souvent échangé sur les voyages et divers sujets avec d'autres amis FB. Je ne l'avais rencontré qu'une fois à Bangkok, il y a cinq ans. Je suis bien contente de pouvoir la connaître un peu plus, en réel. Isabelle et elle se sont trouvées par Voyage Forum aussi pour partager une partie du voyage à Bali. Isabelle part vendredi le 22 et Evelyne le 28. Je resterai probablement seule jusqu'à mon départ pour Taipei, car je n'ai pas fait de recherches pour trouver une autre coéquipière. On verra...
dimanche 17 mars 2013
C'est un départ...
Ce matin, je quitte le New Siam II pour l'Hotel Amari à l'aéroport Don Muang, car je prends un avion très tôt demain matin (6h). Je n'aurai qu'une passerelle à traverser au milieu de la nuit pour prendre mon avion pour Bali.
Hier, j'avais rendez-vous avec Colombe et Yves du projet au Cambodge. Par hasard, Cécile est passée dans le hall d'entrée où nous étions à la Villa Cha Cha. Nous nous sommes donc retrouvés à quatre du projet pour souper ensemble. Ce matin, en prenant l'ascenseur, je croise Laurent du 2e groupe au Cambodge. Marie-Andrée et lui sont au même hôtel que moi depuis deux jours. Comme je ne suis pas trop sortie hier et les jours précédents, je ne les avais pas rencontrés. Je me disais qu'il y avait probablement du projet à Bangkok en ce moment. C'est tout de même incroyable que dans une si grande ville, nous logions tous à 5 minutes de distance!
Ces quatre derniers jours, je me suis reposée le plus possible pour récupérer. J'ai de nouveaux problèmes, une sorte de torticoli. Je ne sais pas si c'est l'oreiller ou une mauvaise position en dormant, mais j'ai peine à bouger la tête depuis deux jours. J'ai eu un petit massage du dos et cou hier, mais ça n'a rien arrangé. Je n'ose pas trop me faire étirer dans tous les sens par des masseurs dont je ne connais la compétence, alors j'attends que ça passe.
Je voulais revoir le Palais Royal que j'avais visité en partie il y a cinq ans. Je m'y suis rendue à pied, mais je n'ai pas eu le courage quand j'ai vu les groupes qui attendaient, la grandeur du palais, la chaleur, et c'était... 500 Baths pour entrer. J'ai pris le bateau pour revenir et je me suis couchée.
Je suis trop faible pour cette chaleur. Je vais à la piscine un peu l'après-midi. Je sors surtout le soir pour manger et écouter de la musique ou voir un spectacle. J'ai acheté un roman de Ken Follet et je lis. Je n'avais pas encore eu le temps de lire; alors c'est le moment. C'est reposant et ça me change les idées. J'aurais voulu visiter au moins un nouvel endroit à Bangkok, mais ce sera une autre fois.
Je dois rejoindre une copine à Bali, donc je n'ai pas fait de réservation personnelle. Nous essayons de nous coordonner, mais ce n'est pas évident à distance. Je ne veux pas arriver sans avoir d'adresse à donner au taxi. Ce n'est pas dans mes habitudes d'arriver dans un endroit inconnu avec tous mes bagages pour chercher seule une chambre. Encombrant avec des bagages! À deux, c'est plus facile. Pendant que l'un surveille les bagages, l'autre cherche. Si je n'ai pas de confirmation aujourd'hui, je réserve quelque chose pour mon arrivée. On se rejoindra après.
Colombe et Yves arrivent de Bali et ils ont adoré, surtout les gens. Ils m'ont donné des adresses, mais ça me semble bien plus cher que je croyais et que j'ai l'habitude de payer. Comme je serai seule après le 28 mars (départ d'Evelyne), je vais devoir chercher sérieusement un endroit agréable, mais à prix raisonnable. Peut-être que je baisserai mes critères? Et peut-être pas?
Hier, j'avais rendez-vous avec Colombe et Yves du projet au Cambodge. Par hasard, Cécile est passée dans le hall d'entrée où nous étions à la Villa Cha Cha. Nous nous sommes donc retrouvés à quatre du projet pour souper ensemble. Ce matin, en prenant l'ascenseur, je croise Laurent du 2e groupe au Cambodge. Marie-Andrée et lui sont au même hôtel que moi depuis deux jours. Comme je ne suis pas trop sortie hier et les jours précédents, je ne les avais pas rencontrés. Je me disais qu'il y avait probablement du projet à Bangkok en ce moment. C'est tout de même incroyable que dans une si grande ville, nous logions tous à 5 minutes de distance!
Ces quatre derniers jours, je me suis reposée le plus possible pour récupérer. J'ai de nouveaux problèmes, une sorte de torticoli. Je ne sais pas si c'est l'oreiller ou une mauvaise position en dormant, mais j'ai peine à bouger la tête depuis deux jours. J'ai eu un petit massage du dos et cou hier, mais ça n'a rien arrangé. Je n'ose pas trop me faire étirer dans tous les sens par des masseurs dont je ne connais la compétence, alors j'attends que ça passe.
Je voulais revoir le Palais Royal que j'avais visité en partie il y a cinq ans. Je m'y suis rendue à pied, mais je n'ai pas eu le courage quand j'ai vu les groupes qui attendaient, la grandeur du palais, la chaleur, et c'était... 500 Baths pour entrer. J'ai pris le bateau pour revenir et je me suis couchée.
Je suis trop faible pour cette chaleur. Je vais à la piscine un peu l'après-midi. Je sors surtout le soir pour manger et écouter de la musique ou voir un spectacle. J'ai acheté un roman de Ken Follet et je lis. Je n'avais pas encore eu le temps de lire; alors c'est le moment. C'est reposant et ça me change les idées. J'aurais voulu visiter au moins un nouvel endroit à Bangkok, mais ce sera une autre fois.
Je dois rejoindre une copine à Bali, donc je n'ai pas fait de réservation personnelle. Nous essayons de nous coordonner, mais ce n'est pas évident à distance. Je ne veux pas arriver sans avoir d'adresse à donner au taxi. Ce n'est pas dans mes habitudes d'arriver dans un endroit inconnu avec tous mes bagages pour chercher seule une chambre. Encombrant avec des bagages! À deux, c'est plus facile. Pendant que l'un surveille les bagages, l'autre cherche. Si je n'ai pas de confirmation aujourd'hui, je réserve quelque chose pour mon arrivée. On se rejoindra après.
Colombe et Yves arrivent de Bali et ils ont adoré, surtout les gens. Ils m'ont donné des adresses, mais ça me semble bien plus cher que je croyais et que j'ai l'habitude de payer. Comme je serai seule après le 28 mars (départ d'Evelyne), je vais devoir chercher sérieusement un endroit agréable, mais à prix raisonnable. Peut-être que je baisserai mes critères? Et peut-être pas?
jeudi 14 mars 2013
Encore à Bangkok
J'ai décidé de me rendre à Bangkok en train. Un billet de première classe avec couchette dans un compartiment de deux coûte 1317 baths (45$). Beaucoup plus cher que le bus de nuit, mais je pense pouvoir y dormir. J'y passerai cinq jours avant de partir vers Bali.
Départ comme prévu à 18h30 et je suis seule dans mon compartiment. Parfait! Je commande à souper un riz frit au poulet: dégeulasse! On vient faire le lit très tôt vers 8h30 avec draps et couverture propres. Ça semble très bien, il y a même un lavabo dans ma chambre. Et puis... je vois une coquerelle. Je la tue. En bougeant le matelas, je vois de petites bêtes noires qui se sauvent. Ce n'est pas des coquerelles et je pense que ça ressemble à des punaises de lit. Merde! Mon hantise. J'en tue quelques unes, mais il y en a d'autres... Je mets tous mes bagages dans des sacs de poubelles prévus pour ça. Les punaises de lit sont mon cauchemard en voyage. Je suis allergique et je ne veux pas en rapporter.
Plus question de fermer les lumières et de m'endormir pour m'offrir en pâture souper pour le de ces monstres. Je me prépare à une longue nuit. J'ai 12 émissions de Homeland à revoir sur mon ordinateur, ça devrait faire presque toute la nuit. Armée d'une sandale, je regarde toutes la série tout en surveillant ce qui bouge. Je n'ai pas tué beaucoup d'ennemis, mais je ne me suis pas endormie. Le problème, c'est la position assise sur mon lit de fortune, j'ai un sacré mal de dos. Vers 5h, je n'en peux plus, je m'étends sans fermer les lumières et pas tout à fait détendue. Je somnolle un peu jusqu'à 6h30 et je me lève. Le train doit arriver à Bangkok à 6h30, on ne doit pas être loin. Eh bien! Nous sommes entrés en gare vers 9h. J'aurais dû prendre l'avion!
Aucun taxi n'accepte de me conduire au New Siam 2. Je ne comprends pas, c'était la même chose l'année dernière lorsque je suis partie de Sukkhumvit pour Khaosan. Qu'est-ce qui se passe avec les taxis de Bkk? Ils proposent un prix excessif et refuse de mettre le meter. Je prends finalement un tuk-tuk pour 100 baths (plus cher que le taxi meter). Je déteste prendre un tuk-tuk à Bkk, ça pue, ça pollue, c'est inconfortable et ....ma valise foue le camp en tournant un coin trop vite. Pas contente la madame! Heureusement, elle n'a pas été écrasée par une voiture.
Au New Siam 2, on m'offre une chambre avec la vue sur un mur déprimant. Je demande de l'autre côté, où il y a des arbres devant le balcon. Ça va mais, pas avant 1h. Je me prépare donc à attendre jusque là. Je déjeune, sort mon ordinateur et... le temps est long après une nuit blanche. Finalement, j'ai la chambre vers 11h 30. Je m'installe et vais ensuite à la piscine pour bouger un peu.
Je ne sortirai de l'hôtel que pour aller souper sur Rambhuttri. Je retrouve le même chanteur que j'avais bien aimé l'année passée. Je soupe donc à ce restaurant où la bouffe est ordinaire, mais où la musique est agréable. Il y a de nouveaux restaurants, de nouveaux hôtels sur la rue qui change à chaque année et toujours plus de chaises de massage. C'est une rue bien animée, mais moins que sa voisine Khaosan Rd, où je vais rarement. Mais, c'est un coin que je connais et je m'y sens en sécurité.
Départ comme prévu à 18h30 et je suis seule dans mon compartiment. Parfait! Je commande à souper un riz frit au poulet: dégeulasse! On vient faire le lit très tôt vers 8h30 avec draps et couverture propres. Ça semble très bien, il y a même un lavabo dans ma chambre. Et puis... je vois une coquerelle. Je la tue. En bougeant le matelas, je vois de petites bêtes noires qui se sauvent. Ce n'est pas des coquerelles et je pense que ça ressemble à des punaises de lit. Merde! Mon hantise. J'en tue quelques unes, mais il y en a d'autres... Je mets tous mes bagages dans des sacs de poubelles prévus pour ça. Les punaises de lit sont mon cauchemard en voyage. Je suis allergique et je ne veux pas en rapporter.
Plus question de fermer les lumières et de m'endormir pour m'offrir en pâture souper pour le de ces monstres. Je me prépare à une longue nuit. J'ai 12 émissions de Homeland à revoir sur mon ordinateur, ça devrait faire presque toute la nuit. Armée d'une sandale, je regarde toutes la série tout en surveillant ce qui bouge. Je n'ai pas tué beaucoup d'ennemis, mais je ne me suis pas endormie. Le problème, c'est la position assise sur mon lit de fortune, j'ai un sacré mal de dos. Vers 5h, je n'en peux plus, je m'étends sans fermer les lumières et pas tout à fait détendue. Je somnolle un peu jusqu'à 6h30 et je me lève. Le train doit arriver à Bangkok à 6h30, on ne doit pas être loin. Eh bien! Nous sommes entrés en gare vers 9h. J'aurais dû prendre l'avion!
Aucun taxi n'accepte de me conduire au New Siam 2. Je ne comprends pas, c'était la même chose l'année dernière lorsque je suis partie de Sukkhumvit pour Khaosan. Qu'est-ce qui se passe avec les taxis de Bkk? Ils proposent un prix excessif et refuse de mettre le meter. Je prends finalement un tuk-tuk pour 100 baths (plus cher que le taxi meter). Je déteste prendre un tuk-tuk à Bkk, ça pue, ça pollue, c'est inconfortable et ....ma valise foue le camp en tournant un coin trop vite. Pas contente la madame! Heureusement, elle n'a pas été écrasée par une voiture.
Au New Siam 2, on m'offre une chambre avec la vue sur un mur déprimant. Je demande de l'autre côté, où il y a des arbres devant le balcon. Ça va mais, pas avant 1h. Je me prépare donc à attendre jusque là. Je déjeune, sort mon ordinateur et... le temps est long après une nuit blanche. Finalement, j'ai la chambre vers 11h 30. Je m'installe et vais ensuite à la piscine pour bouger un peu.
Je ne sortirai de l'hôtel que pour aller souper sur Rambhuttri. Je retrouve le même chanteur que j'avais bien aimé l'année passée. Je soupe donc à ce restaurant où la bouffe est ordinaire, mais où la musique est agréable. Il y a de nouveaux restaurants, de nouveaux hôtels sur la rue qui change à chaque année et toujours plus de chaises de massage. C'est une rue bien animée, mais moins que sa voisine Khaosan Rd, où je vais rarement. Mais, c'est un coin que je connais et je m'y sens en sécurité.
mercredi 13 mars 2013
Repos pour la malade
À Nong Khai, il fait chaud. L'endroit le plus frais de la ville, selon Ian, un écossais résident permanent depuis 4 ans, c'est le jardin du Mut Mee. Il y vient tous les jours. Il est enseigant d'anglais en vacances. En Thailande, ce sont les vacances scolaires en ce moment. Donc, Ian me donne plein d'informations (que je ne comprends pas toutes). Il parle vite et suppose que je comprends son accent écossais sans problème. Bof! Ce n'est pas toujours intéressant de toutes façons. Donc, d'après lui, je devrais aller voir un médecin qui pratique dans une clinique d'après-midi. J'attendrai moins qu'à l'hôpital qui est en face de mon balcon. Si je vais à l'hôpital, je devrais m'acheter un masque et mettre plein de crème anti-moustiques et apporter du Purell parce que c'est sale. Invitant! Il dit que c'est mieux que l'hôpital privé qui est plus propre, où je n'attendrais pas, mais qui surcharge. Bon! Si je comprends bien, je ne dois pas encourager cette exploitation des compagnies d'assurance et me taper l'hôpital pour tous.
Je me dirige donc vers la clinique d'après-midi, ça ne semble pas trop loin sur le plan. Après-midi: chaud! C'est finalement plutôt loin sous le soleil qui frappe. Je dois même traverser une autoroute. Je trouve bien la clinique (je pense), mais il n'y a personne. Pas un chat! C'est ouvert et tout, tout, tout est écrit en thai. Pas un petit mot en anglais. Mais, je comprends que c'est fermé. C'est dimanche. Je ne vois pas un tuk-tuk à l'horizon et je dois revenir à pied. Les tuk-tuk, quand on n'en a pas besoin, il y en a plein. Quand on en a besoin, ils ne sont pas là. Ils se tiennent tous au même endroit et ils dorment dans un hamac, dans ou à côté du tuk-tuk, ou bien, ils jouent aux cartes.
Je visite la ville sans le vouloir, en plein soleil, malade... J'en ai marre. Pas drôle du tout.
Arrivée à la guesthouse, je vais me coucher. Plus tard, je descends manger et Ian, me dit qu'il est désolé, qu'il s'est trompé.... J'en ai rajouté. Il devrait avoir honte, envoyer une femme malade au loin, dans le désert, sous un soleil de plomb... Vraiment! Merci du conseil. Tant pis pour les principes, je ne retournerai pas là. En plus, il me dit que je devrai mimer pour me faire comprendre. Ça fera les consultations à 50 baths! J'irai payer à la clinique privée qui exploitent les assurances.
Le lendemain, j'essaie d'appeler mes assurances pour demander l'autorisation de consulter. Après 10 minutes d'attente, lorsque j'ai enfin un agent... la ligne coupe. Épuisés mes 100 baths à attendre. Il faut que je retourne acheter une autre carte d'appel. Merde!
Je recommence, j'attends... et on me dit d'aller à la clinique où j'aurais les meilleurs soins. Ils me rembourseront au retour. C'est bien mon intention.
Cette fois, je ne me fie pas à la carte et je prends un tuk-tuk pour aller à la clinique. Le médecin me change mes antibiotiques et me donne plein d'autres médicaments pour la toux, les allergies, etc... Et ça coûte plus de 2000 baths. Tiens les assurances! Mais je ne le dirai pas à Ian.
Il y a un festival qui dure 10 jours à Nong Khai. Le soir, il y a un court, très court, feu d'artifice. Je le vois de mon balcon. Je ne sors pas, je suis malade et je me soigne. En marchant vers la clinique, j'ai vu l'endroit où l'on fait la fête et ça ne me tente pas vraiment. Je reste à la guesthouse toute la journée et je vais m'acheter une crème glacée au 7-Eleven l'après-midi pour le moral. Je sors aussi pour le coucher de soleil. Je vais marcher sur la grande promenade au bord du Mékong, c'est à côté de la guesthouse, et je rentre pour souper. Je mange toujours au jardin. Quand le soleil est couché, on est attaqué par les moustiques. En quantité, c'est sérieux! Je mange vite et je rentre dans ma chambre où il n'y a pas d'Internet, ni télé... Feu d'artifice de 2 ou 3 minutes.
Heureusement, j'ai un ou deux films enregistrés sur mon ordinateur. Merci Clermont!
Pour le dernier jour, je me dis que je dois faire quelque chose de nouveau. Je loue une bicyclette et je me dirige vers un parc de sculptures d'un illuminé laotien au Park Slakaewkoo. On a le plan bien détaillé sur le plan de la ville donné au Mut Mee. Ça devrait être facile. Ça l'est! J'y suis arrivée presque les yeux fermés après une quarantaine de minutes. Bizarre de sculptures! Elles sont grosses, certaines très grosses, noircies et représentent des scènes du bouddhisme. Mais d'une façon, probablement personnelle. Ce n'est pas beau, mais impressionnant quand même. Je crois que les originaux sont près de Vientiane. Comme je n'ai plus mon guide du Laos, je ne peux vérifier. C'est tout de même une ballade à bicyclette agréable. Une bonne partie de la route est au bord du Mékong.
Je me dirige donc vers la clinique d'après-midi, ça ne semble pas trop loin sur le plan. Après-midi: chaud! C'est finalement plutôt loin sous le soleil qui frappe. Je dois même traverser une autoroute. Je trouve bien la clinique (je pense), mais il n'y a personne. Pas un chat! C'est ouvert et tout, tout, tout est écrit en thai. Pas un petit mot en anglais. Mais, je comprends que c'est fermé. C'est dimanche. Je ne vois pas un tuk-tuk à l'horizon et je dois revenir à pied. Les tuk-tuk, quand on n'en a pas besoin, il y en a plein. Quand on en a besoin, ils ne sont pas là. Ils se tiennent tous au même endroit et ils dorment dans un hamac, dans ou à côté du tuk-tuk, ou bien, ils jouent aux cartes.
Je visite la ville sans le vouloir, en plein soleil, malade... J'en ai marre. Pas drôle du tout.
Arrivée à la guesthouse, je vais me coucher. Plus tard, je descends manger et Ian, me dit qu'il est désolé, qu'il s'est trompé.... J'en ai rajouté. Il devrait avoir honte, envoyer une femme malade au loin, dans le désert, sous un soleil de plomb... Vraiment! Merci du conseil. Tant pis pour les principes, je ne retournerai pas là. En plus, il me dit que je devrai mimer pour me faire comprendre. Ça fera les consultations à 50 baths! J'irai payer à la clinique privée qui exploitent les assurances.
Le lendemain, j'essaie d'appeler mes assurances pour demander l'autorisation de consulter. Après 10 minutes d'attente, lorsque j'ai enfin un agent... la ligne coupe. Épuisés mes 100 baths à attendre. Il faut que je retourne acheter une autre carte d'appel. Merde!
Je recommence, j'attends... et on me dit d'aller à la clinique où j'aurais les meilleurs soins. Ils me rembourseront au retour. C'est bien mon intention.
Cette fois, je ne me fie pas à la carte et je prends un tuk-tuk pour aller à la clinique. Le médecin me change mes antibiotiques et me donne plein d'autres médicaments pour la toux, les allergies, etc... Et ça coûte plus de 2000 baths. Tiens les assurances! Mais je ne le dirai pas à Ian.
Il y a un festival qui dure 10 jours à Nong Khai. Le soir, il y a un court, très court, feu d'artifice. Je le vois de mon balcon. Je ne sors pas, je suis malade et je me soigne. En marchant vers la clinique, j'ai vu l'endroit où l'on fait la fête et ça ne me tente pas vraiment. Je reste à la guesthouse toute la journée et je vais m'acheter une crème glacée au 7-Eleven l'après-midi pour le moral. Je sors aussi pour le coucher de soleil. Je vais marcher sur la grande promenade au bord du Mékong, c'est à côté de la guesthouse, et je rentre pour souper. Je mange toujours au jardin. Quand le soleil est couché, on est attaqué par les moustiques. En quantité, c'est sérieux! Je mange vite et je rentre dans ma chambre où il n'y a pas d'Internet, ni télé... Feu d'artifice de 2 ou 3 minutes.
Heureusement, j'ai un ou deux films enregistrés sur mon ordinateur. Merci Clermont!
Pour le dernier jour, je me dis que je dois faire quelque chose de nouveau. Je loue une bicyclette et je me dirige vers un parc de sculptures d'un illuminé laotien au Park Slakaewkoo. On a le plan bien détaillé sur le plan de la ville donné au Mut Mee. Ça devrait être facile. Ça l'est! J'y suis arrivée presque les yeux fermés après une quarantaine de minutes. Bizarre de sculptures! Elles sont grosses, certaines très grosses, noircies et représentent des scènes du bouddhisme. Mais d'une façon, probablement personnelle. Ce n'est pas beau, mais impressionnant quand même. Je crois que les originaux sont près de Vientiane. Comme je n'ai plus mon guide du Laos, je ne peux vérifier. C'est tout de même une ballade à bicyclette agréable. Une bonne partie de la route est au bord du Mékong.
dimanche 10 mars 2013
Adios Laos! Hi Thaïlande!
9 mars 2013
Après deux jours seulement à Vang Vieng, Sylvie est partie pour Luang Prabang (elle n'en avait jamais parlé avant) et moi, je retourne à Vientiane pour une nuit seulement. Environ quatre heures de bus à faire, ce n'est pas beaucoup, mais c'est huit heures aller-retour pour deux petites journées à Vang Vieng où je n'ai rien fait, parce que j'étais malade. L'air des montagnes me faisaient tousser davantage. Bon! Je ne compte plus les heures de bus.
Le pick up prévu à 9h30 ne vient pas. On m'avait promis qu'on viendrait me chercher en premier pour que j'ai une place (non réservée) en avant du bus. J'avais dit que j'étais malade en arrière, ce qui est faux, mais je n'aime pas être en arrière à me faire brasser. J'appelle la compagnie de bus (vive le cellulaire!) pour les prévenir qu'on m'a oublié et, je ne comprends pas ce qu'il faut faire. Je parle anglais, mais je ne comprends pas toujours les réponses. J'attends. Quelques minutes plus tard, un garçon de l'hôtel où j'ai acheté le billet arrive à bicyclette pour... constater? Il repart et je ne comprends pas encore ce que je dois faire. J'attends. Après tout, mon avion pour Bali n'est que le 19 mars! Et le bus de 10 h doit être parti... Il est 10h05.
Un tuk-tuk arrive et m'amène à la gare. Surprise! Le gros bus VIP est encore là. Il m'attend, on dirait. Il est presque plein, sauf... une place derrière le chauffeur. Dis donc, ça c'est du service! Et je ne sais pas à qui je le dois. Alors, je prends.
Demain, ce sera deux heures pour se rendre en Thailande. Ce n'est pas loin, mais il faut traverser les frontières et ça, on ne sait jamais combien de temps ça prendra. Je me décide à prendre un bus VIP, parce qu'on vient me prendre à l'hôtel. C'est sûrement plus cher que de se rendre à la gare de bus, mais en ce moment, je choisis toujours le plus facile, peu importe le prix. J'ai réservé au Mut Mee à Nong Khai, je ne sais pas quelle sorte de chambre j'aurai. Il y a cinq ans, nous avions attendu deux ou trois jours pour avoir une chambre avec salle de bain privée. Comme on ne l'avait toujours pas, nous sommes partis dans une autre guesthouse au bord du Mekong, sans ambiance ni jardin cependant. Mut Mee est un endroit recherché.
À Vientiane, je retrouve ma guesthouse avec une chambre au 2e cette fois. Je fais monter ma lourde valise. Pour la 6e journée à Vientiene, je ne fais rien. Je reste dans la chambre pour des recherches sur Internet. Je n'ai pas encore réservé à Bangkok. Je sors seulement pour souper au resto italien sur la rue d'à côté pour une pizza et une bière que je ne boirai pas au complet (c'est vrai qu'il n'y a que des grosses...). Je n'en bois plus depuis plusieurs jours. Pas le goût! Je peux constater encore une fois que je ne suis pas alcoolique. C'est la bonne nouvelle! Ça me prend des antibiotiques pour vérifier de temps en temps quand même...
10 mars 2013
Cette fois, on vient bien me chercher pour aller à la gare de bus. De là, on prend un bus VIP. Il y a un type qui nous dit quoi faire aux frontières. Il nous surveille comme un bon papa; le problème c'est qu'on ne comprend pas ce qu'il dit. En anglais ou en thai ou en Lao, ça sonne pareil. Alors, on se surveille entre voyageurs. Ce n'est pas bien compliqué, mais je ne veux pas manquer mon bus. Il y a mes bagages dedans. Pour la frontière thailandaise, par contre, il fallait la sortir. Ce que je n'ai pas compris. Et notre surveillant, me montre ma valise qui était là, toute seule, sur le trottoir. Merci bien monsieur le surveillant! Il nous a à l'oeil. Comment il savait que c'était MA valise? Tout ça a pris finalement plus de deux heures, trois en fait. Arrivée à la gare de Nong Khai, je prends un tuk-tuk avec une allemande qui fait le tour du monde et qui n'a pas réservé. Elle vient donc au Mut Mee et attend. Il y a eu beaucoup de départ, ce jour-là et j'ai eu le choix de la chambre. J'ai pris la plus belle, la plus grande, la plus claire, avec balcon. Je suis malade et je me gâte! C'est assez chiant comme ça. Assez de misère! Je ne compte plus. Qui sait si je vais survivre, alors... Fini d'être radine! J'ai deux lits, j'en ai offert un à l'allemande... à ses risques. Je tousse encore beaucoup. Elle préfère pas, je la comprends. Elle aura une petite chambre beaucoup plus humble. Elle trouve que je paie cher: 800 baths. Mais, c'est moins cher que ma chambre au New Siam 2 à Bangkok (avec piscine) que j'ai enfin réussi à réserver par téléphone.
Il y a un beau jardin et le Mékong en face, je le vois même de mon balcon. Internet ne marche qu'au jardin et il n'y a pas de télé, ni frigo dans la chambre. On mange bien et on marque dans un carnet ce que l'on consomme. Donc, pas besoin de toujours payer. Il y a de la machinerie au bord du Mékong et on creuse, on arrache les arbres... Bref! C'est bruyant! C'est juste à côté, comme dans le jardin. On construit un mur en pierres au bord du Mékong. Le paradis n'est pas ici! Mais je ne déménage pas. Pas envie de chercher encore un hôtel. Je me reposerai dans ma belle chambre.
Après deux jours seulement à Vang Vieng, Sylvie est partie pour Luang Prabang (elle n'en avait jamais parlé avant) et moi, je retourne à Vientiane pour une nuit seulement. Environ quatre heures de bus à faire, ce n'est pas beaucoup, mais c'est huit heures aller-retour pour deux petites journées à Vang Vieng où je n'ai rien fait, parce que j'étais malade. L'air des montagnes me faisaient tousser davantage. Bon! Je ne compte plus les heures de bus.
Le pick up prévu à 9h30 ne vient pas. On m'avait promis qu'on viendrait me chercher en premier pour que j'ai une place (non réservée) en avant du bus. J'avais dit que j'étais malade en arrière, ce qui est faux, mais je n'aime pas être en arrière à me faire brasser. J'appelle la compagnie de bus (vive le cellulaire!) pour les prévenir qu'on m'a oublié et, je ne comprends pas ce qu'il faut faire. Je parle anglais, mais je ne comprends pas toujours les réponses. J'attends. Quelques minutes plus tard, un garçon de l'hôtel où j'ai acheté le billet arrive à bicyclette pour... constater? Il repart et je ne comprends pas encore ce que je dois faire. J'attends. Après tout, mon avion pour Bali n'est que le 19 mars! Et le bus de 10 h doit être parti... Il est 10h05.
Un tuk-tuk arrive et m'amène à la gare. Surprise! Le gros bus VIP est encore là. Il m'attend, on dirait. Il est presque plein, sauf... une place derrière le chauffeur. Dis donc, ça c'est du service! Et je ne sais pas à qui je le dois. Alors, je prends.
À Vientiane, je retrouve ma guesthouse avec une chambre au 2e cette fois. Je fais monter ma lourde valise. Pour la 6e journée à Vientiene, je ne fais rien. Je reste dans la chambre pour des recherches sur Internet. Je n'ai pas encore réservé à Bangkok. Je sors seulement pour souper au resto italien sur la rue d'à côté pour une pizza et une bière que je ne boirai pas au complet (c'est vrai qu'il n'y a que des grosses...). Je n'en bois plus depuis plusieurs jours. Pas le goût! Je peux constater encore une fois que je ne suis pas alcoolique. C'est la bonne nouvelle! Ça me prend des antibiotiques pour vérifier de temps en temps quand même...
10 mars 2013
Cette fois, on vient bien me chercher pour aller à la gare de bus. De là, on prend un bus VIP. Il y a un type qui nous dit quoi faire aux frontières. Il nous surveille comme un bon papa; le problème c'est qu'on ne comprend pas ce qu'il dit. En anglais ou en thai ou en Lao, ça sonne pareil. Alors, on se surveille entre voyageurs. Ce n'est pas bien compliqué, mais je ne veux pas manquer mon bus. Il y a mes bagages dedans. Pour la frontière thailandaise, par contre, il fallait la sortir. Ce que je n'ai pas compris. Et notre surveillant, me montre ma valise qui était là, toute seule, sur le trottoir. Merci bien monsieur le surveillant! Il nous a à l'oeil. Comment il savait que c'était MA valise? Tout ça a pris finalement plus de deux heures, trois en fait. Arrivée à la gare de Nong Khai, je prends un tuk-tuk avec une allemande qui fait le tour du monde et qui n'a pas réservé. Elle vient donc au Mut Mee et attend. Il y a eu beaucoup de départ, ce jour-là et j'ai eu le choix de la chambre. J'ai pris la plus belle, la plus grande, la plus claire, avec balcon. Je suis malade et je me gâte! C'est assez chiant comme ça. Assez de misère! Je ne compte plus. Qui sait si je vais survivre, alors... Fini d'être radine! J'ai deux lits, j'en ai offert un à l'allemande... à ses risques. Je tousse encore beaucoup. Elle préfère pas, je la comprends. Elle aura une petite chambre beaucoup plus humble. Elle trouve que je paie cher: 800 baths. Mais, c'est moins cher que ma chambre au New Siam 2 à Bangkok (avec piscine) que j'ai enfin réussi à réserver par téléphone.
Il y a un beau jardin et le Mékong en face, je le vois même de mon balcon. Internet ne marche qu'au jardin et il n'y a pas de télé, ni frigo dans la chambre. On mange bien et on marque dans un carnet ce que l'on consomme. Donc, pas besoin de toujours payer. Il y a de la machinerie au bord du Mékong et on creuse, on arrache les arbres... Bref! C'est bruyant! C'est juste à côté, comme dans le jardin. On construit un mur en pierres au bord du Mékong. Le paradis n'est pas ici! Mais je ne déménage pas. Pas envie de chercher encore un hôtel. Je me reposerai dans ma belle chambre.
vendredi 8 mars 2013
Courte visite à la montagne
J’aime bien Vientiane.
C’est une belle petite ville, calme et accueillante. J’en avais gardé un
bon souvenir. Nous avons visité le Grand
Stupa et des temples, mais rien d’autre. Il y a des marchés intéressants, un
musée, un centre culturel, l’Institut français mais, quand on est malade, rien
ne nous intéresse. Après des nuits à
tousser, sans vraiment dormir, les jours sont au ralenti. Nous voulions aller à Vang Vieng, mais je n’osais
prendre l’autobus avec une toux pareille.
Sylvie est donc partie seule et je me suis retrouvée dans ma grande
chambre toute seule. Surprise! Je
réussis à avoir Internet dans la chambre alors qu’on nous avait dit qu’il
n’était qu’à la réception. J’évite donc
de descendre au salon, quoique confortable, et je ne sors presque pas. Sauf pour aller manger.
Sylvie m’écrit qu’elle est bien dans sa petite guesthouse
entourée de montagnes et de vaches. Ça
lui rappelle la Suisse. Elle dit que l’air de la
montagne me ferait du bien. Après une
nuit sans presque tousser, je décide donc d’aller la rejoindre. J’arrive assez
tôt l’après-midi et retrouve avec plaisir les magnifiques montagnes
karstiques. Jammie de la guesthouse est
venu me chercher à la gare et m’amène chez lui dans sa maison à la limite sud
de VV. C’est le même coin où j’étais
déjà venu, mais la vue est moins belle.
Moi, j’étais au bord de la rivière.
Avec Sylvie, nous partons en reconnaissance vers le centre-ville. Je retrouve mon ancienne guesthouse «Organic
Guesthouse ». Jamais su ce qu’elle
avait d’organique, mais maintenant plus rien.
C’était un grand terrain avec des bungalows. Maintenant, la guesthouse est au pied d’une
côte, sans accès à la rivière et tout est construit autour. Il y a même de
grands hôtels sur la rue au-dessus. Je retrouve la terrasse voisine où j’aimais
aller voir le coucher de soleil. C’est
le plus bel endroit en ville à mon avis.
Une terrasse entoure un magnifique jardin et le restaurant terrasse est
accueillant avec un beau menu varié à des prix très acceptables pour la qualité
de l’endroit. Nous l’adopterons pour les
deux jours suivants. D’autant plus que
l’un des serveurs y est vraiment gentil et la musique agréable. Les bungalows sont un peu chers pour nous
(70$), mais nous profitons de tout le reste.
Sylvie a fait du vélo et visité des cavernes qui sont parfois difficiles
d’accès. Elle dit que ce n’est pas pour
moi. Trop froid et humide là-dedans.
D’ailleurs, Vang Vieng est pas mal fraîche et humide le soir et le
matin. Ma toux reprend de plus belle. Ce
n’est pas ici que je vais rester pour me soigner. Le lendemain de mon arrivée, Sylvie décide de
partir à Luang Prabang pour deux jours.
Elle a peur de regretter de ne pas y être aller. Je la comprends, mais je me retrouve du coup
toute seule encore et de plus en plus loin de mon but. Soit Bangkok. J’ai de la difficulté à prendre des décisions
avec mon cerveau congestionné. Est-ce
que je vais directement à Nong Khai ou je m’arrête à Vientiane? Petit problème, mais tout me parait
lourd. Je suis de plus en plus faible,
car je ne dors pas bien et les quintes de toux m’épuisent. Ça me vide complètement de toute énergie.
mardi 5 mars 2013
J'ai sorti mon polar
Heureusement que nous avons profité de la piscine samedi, car le lendemain la température a bien changé. Le ciel est gris (apparence de pluie) et il fait beaucoup plus frais. Nous partons après le déjeuner vers notre nouvelle guesthouse au centre-ville. Nous en avons visité plusieurs hier et notre choix va vers Souphaphone guesthouse, avec grande chambre claire, propre et vue sur un Vat. Nous sommes situées entre deux Vat à une rue du Mixai Vat. Ça brille et c'est très calme. Parfait pour moi qui commence à me sentir de plus en plus mal. Il fait frais, humide et il pleut même en après-midi. Je sors mon polar du fond de mon sac et un imperméable. Je n'aurais jamais cru en avoir besoin ici après une période de chaleur torride de plus de 40 degrés, le contraste est grand.
Nous pensions nous diriger vers Vang Vieng, mais avec ce temps, on décide d'attendre que ça passe. C'est drôle, je me souvenais d'un Laos très pauvre avec ses maisons en paille tressée déchirée, ses enfants sales... et je ne vois plus cela. Dans les villages où nous sommes passées, les maisons sont presque toutes en bois ou en ciment, très peu en paille. Me serais-je habituée à la pauvreté, à tel point que je ne la vois plus?
Vientiane, la capitale, a tous les services d'une ville assez moderne. Il y a de beaux bâtiments coloniaux, de nombreux temples, beaucoup d'hôtels, de guesthouses, de restaurants, de Cafe, mais presque pas de pharmacie, peu de minimart... C'est comme ça au centre-ville toutefois.
Eh oui! Je cherche une pharmacie, car on ne recommande pas l'hôpital ici. Je tousse maintenant à m'étouffer (sans jeux de mots). Je perds le souffle et je râle.... Et pourtant, je ne suis pas ashmatique que je sache. À chaque fois, je pense que je vais y rester. Je décide de prendre mes antibiotiques pour les voies respiratoires que j'avais apporté en souvenir d'une possible bronchite que j'ai eu à Bangkok il y a deux ans. J'étouffais aussi et ça faisait peur aux voisins (et à moi). Ça n'avait duré que 5 jours.
On dirait que j'ai pris un refroidissement. Dire que je n'en pouvais plus de la chaleur!
Nous avons toutefois visité les deux plus beaux temples de Vientiane à côté du Palais présidentiel (pas mal non plus). Le Vat Sisaket est le plus ancien et le plus récent Temple de Vientiane. Construit quelques années seulement avant l'arrivée des Siamois; il est le seul à n'avoir jamais été détruit par les envahisseurs. Il est magnifique! Je l'avais aimé il y a cinq ans et j'étais surprise de constater à quel point je m'en souvenais. Je me souvenais aussi du Vat Ho Phra Kèo, en face du premier. Il porte le même nom que le Wat de Bangkok, parce que ça signifie "monastère palais du Bouddha d'émeraude". Le Bouddha d'émeraude présenté à Bangkok est le même qui était à l'origine à Vientiane. Il y a été pris par les Siamois qui prétendait qu'il faisait partie de leur patrimoine... Une histoire compliquée. Donc, c'est à Bangkok que l'on peut admirer le Bouddha d'émeraude. Même sous la pluie, ces visites étaient bien agréables.
Nous sommes revenues par la promenade le long du Mékong. Il n'y avait plus de restaurants de BBQ, ni de vendeurs. Tout était calme. Serait-ce à cause de la pluie? Le Mékong est presque invisible tellement il n'y a pas d'eau. Heureusement qu'il y a un pont pour le traverser vers la Thailande.
Nous pensions nous diriger vers Vang Vieng, mais avec ce temps, on décide d'attendre que ça passe. C'est drôle, je me souvenais d'un Laos très pauvre avec ses maisons en paille tressée déchirée, ses enfants sales... et je ne vois plus cela. Dans les villages où nous sommes passées, les maisons sont presque toutes en bois ou en ciment, très peu en paille. Me serais-je habituée à la pauvreté, à tel point que je ne la vois plus?
Vientiane, la capitale, a tous les services d'une ville assez moderne. Il y a de beaux bâtiments coloniaux, de nombreux temples, beaucoup d'hôtels, de guesthouses, de restaurants, de Cafe, mais presque pas de pharmacie, peu de minimart... C'est comme ça au centre-ville toutefois.
Eh oui! Je cherche une pharmacie, car on ne recommande pas l'hôpital ici. Je tousse maintenant à m'étouffer (sans jeux de mots). Je perds le souffle et je râle.... Et pourtant, je ne suis pas ashmatique que je sache. À chaque fois, je pense que je vais y rester. Je décide de prendre mes antibiotiques pour les voies respiratoires que j'avais apporté en souvenir d'une possible bronchite que j'ai eu à Bangkok il y a deux ans. J'étouffais aussi et ça faisait peur aux voisins (et à moi). Ça n'avait duré que 5 jours.
On dirait que j'ai pris un refroidissement. Dire que je n'en pouvais plus de la chaleur!
Nous avons toutefois visité les deux plus beaux temples de Vientiane à côté du Palais présidentiel (pas mal non plus). Le Vat Sisaket est le plus ancien et le plus récent Temple de Vientiane. Construit quelques années seulement avant l'arrivée des Siamois; il est le seul à n'avoir jamais été détruit par les envahisseurs. Il est magnifique! Je l'avais aimé il y a cinq ans et j'étais surprise de constater à quel point je m'en souvenais. Je me souvenais aussi du Vat Ho Phra Kèo, en face du premier. Il porte le même nom que le Wat de Bangkok, parce que ça signifie "monastère palais du Bouddha d'émeraude". Le Bouddha d'émeraude présenté à Bangkok est le même qui était à l'origine à Vientiane. Il y a été pris par les Siamois qui prétendait qu'il faisait partie de leur patrimoine... Une histoire compliquée. Donc, c'est à Bangkok que l'on peut admirer le Bouddha d'émeraude. Même sous la pluie, ces visites étaient bien agréables.
Nous sommes revenues par la promenade le long du Mékong. Il n'y avait plus de restaurants de BBQ, ni de vendeurs. Tout était calme. Serait-ce à cause de la pluie? Le Mékong est presque invisible tellement il n'y a pas d'eau. Heureusement qu'il y a un pont pour le traverser vers la Thailande.
samedi 2 mars 2013
Notre arrivée à Vientiane
Comme le paysage de Pakse à Savannakhet nous a beaucoup
déçu, nous avons décidé de prendre un bus de nuit pour nous rendre à Vientiane.
Départ à 9h, arrivée vers 5h30 à la gare située à quelques 8 kilomètres de la
ville. Il fait noir et nous sommes
fatiguées. Des tuk-tuk attendent les
passagers pour nous conduire en ville pour 20 000 kips.
Mon cadenas à numéros ne fonctionne plus et l’adresse de la
guesthouse réservée est à l’intérieur.
On ne sait pas trop où aller. Le
chauffeur du tuk-tuk a bien essayé de couper le câble avec des pinces, mais
c’est du solide. Antivol garanti! Au marché du matin, il parle avec des gens
qui apportent des pinces, mais sans succès.
Il arrive avec un marteau et une grosse clé anglaise. Je suis sceptique. Bang! Il frappe le câble et... il casse. J’ai deux câbles à mon cadenas, le deuxième
est plus court. La grosse clé ne passe pas.
Il réussit tout de même à le casser.
Je suis drôlement contente.
Je donne l’adresse de la Villa Sisaved et il faut
retourner sur nos pas. Le chauffeur est
très gentil et je lui donne un bon pourboire.
C’est un peu gênant d’arriver à 6 h du matin. Évidemment, on doit
réveiller le réceptionniste qui ne trouve pas notre réservation. On laisse nos bagages et on part à la
recherche d’un endroit pour déjeuner.
Nous sommes pas mal loin du centre.
Nous avons réservé là parce qu’il y a une piscine. Nous avons tellement sué les derniers jours,
que l’on recherchait une piscine, peu importe le prix. Nos cartes de la ville n’indiquent que
quelques noms de rues, mais la plupart des rues n’ont pas de nom indiqué. On finit par trouver une grande rue qui
conduit au centre. C’est « Les Champs-Élysés » de Vientiane. Il y a
un Arc de Triomple et au bout, le Palais présidentiel. Ici, je me reconnais. Il y a cinq ans, j’habitais près de là. Je pars donc à la recherche de la Fontaine , où j’allais
manger à la Scandinave Bakery
de bons croissants et du vrai café. Ça
existe toujours! Agrandi, il me semble.
La place de la fontaine est en développement et il y a beaucoup de
construction autour. Le déjeuner fait du
bien, mais nous pissons littéralement déjà de transpiration… Une douche serait
bien appréciée.
On se met à la recherche d’une guesthouse pour demain, car nous n’avons pas de chambre pour plus d’une
journée et nous avons envie de nous rapprocher du centre. C’est sympathique dans le coin. De beaux cafés, restaurants, beaucoup de
guesthouses et de Vat à visiter. En plus, nous sommes près du Mékong. Nous rencontrons un couple connu sur l’autobus
et nous prenons un verre d’eau avec eux.
Lui est français et elle est vietnamienne de Nathrang. Ils sont ensembles depuis une quinzaine
d’années. Sympathiques. Après avoir visité plusieurs guesthouses,
nous nous décidons pour une qui a des disponibilités demain et qui ne ressemble
pas trop à une auberge de jeunesse.
Nous retournons à notre Villa en tuk-tuk. Un vieux tuk-tuk (et vieux chauffeur) qui n’a
pas de freins… Hâte d’arriver! À la
villa, la chambre nous déplait. Ça sent
mauvais. L’humidité? On va à la piscine un bon moment, l’eau est
fraîche. On y est seule presque tout le
temps. Ça fait du bien. Ici, on apprend que le propriétaire est
français et marié avec une laotienne.
C’est un repaire de français, de réguliers… C’est comme leur maison à
Vientiane. Il y a même eu un mariage
mixte ici, il y a deux jours. Nous
aurions pu y participer si nous étions arrivées. C’est sympathique, mais un peu loin de tout
et la chambre pue. Je suis allergique
aux moisissures et je commence à me sentir prise au niveau des bronches. Je ne pourrais rester ici. Nous sommes allées manger dans un nouveau
resto à côté. Pas bon du tout. On a
rendez-vous à 6h avec un monsieur français pour l’apéro. Il veut nous parler de son projet au
Laos. Il construit des écoles dans la
région de Viang Vieng. C’est intéressant.
Il nous présente des gens et il va manger avec des amis. Nous, on ne mange pas. Pas digéré le Pad Thai
l’après-midi! On va marcher dans le coin
et on entend des voix au Temple. Il y a
de l’activité… On va voir. Des gens sont
agenouillés avec des bols d’offrandes (évidemment!) et un moine parle au
micro. Il semble discuter de la pluie et
du beau temps. Il se met à chanter, tout
seul. C’est beau, mais ça ne ressemble
pas vraiment à une prière habituelle. On
rencontre des femmes qui partent et elles essaient de nous parler. L’une parle un peu français et on comprend
que c’est une fête bouddhiste (on s’en doutait), qu’ils se font des vœux, des
offrandes et que demain matin, il y aura une cérémonie à 7 h. Je pense que la Fête durera du 2 au 6
mars. On verra sûrement autre chose dans
les temples en ville.
Après un peu d’Internet, on se couche tôt. Je me sens bizarre, pas très bien.
vendredi 1 mars 2013
À bicyclette... suite
Savannakhet
On remonte le Laos vers le nord. Savannakhet est à presque 6 heures de Paksé en bus local. La route est longue et plutôt laide avec ses terres brûlées et ses villages quelconques. La visite des vendeuses de brochettes et d'autres denrées dans le bus lors des arrêts est assez pittoresque toutefois! La petite ville tranquille au bord du Mékong reliée à la Thaïlande par le Pont de l'Amitié 2. Le #1 étant à Vientiane. Leena Guesthouse étant un peu loin du fleuve, nous louons un vélo pour aller faire un repérage de la ville, trouver des infos et voir si on peut faire une excursion dans les environs. On se dirige vers Lin`s Café d'abord pour prendre un bon petit déjeuner. Enfin un bon café au lait! Le meilleur depuis très très longtemps... (Merci à Pierre pour les références!) Le Muesli au yogurt frais est aussi délicieux. Au bureau d'informations touristiques, nous avons de la misère à avoir des infos en anglais. Ils ne sont pas trop intéressés et nous envoient au Bureau des guides. On a une carte et des dépliants, pour le reste... on doit se débrouiller apparemment.
Au Bureau des guides, on est mieux accueilli. On répond à toutes nos questions, mais pour visiter les environs, il faudrait prendre un tuk-tuk et payer 400 000 kips chacune, soit 50$ On trouve que c'est cher pour se faire brasser sur l'arrière d'un camion avec un chauffeur qui ne parle pas anglais. Il faudrait connaître la région et décider de ce que l'on veut voir. Trop de troubles et trop cher! On comprend que dans les régions peu touristiques, il faut s'organiser soi-même, louer un moto, un taxi avec un chauffeur ou prendre des bus locaux pour visiter. Pas si simple... On décide d'acheter un billet de bus de nuit pour Vientiane dès demain soir. Le type va aller nous l'acheter à la gare de bus en moto. On est en vélo, mais avec la chaleur, on n'est pas vaillante...
On va tout de même se promener sur le bord du Mékong et on visite un beau Vat, qui semble en rénovation ou en agrandissement. Bref, il y a des travaux. Un jeune moine donne du riz à un magnifique petit chien qui semble très en santé. Non loin de là, je vois deux petites filles d'environ 8 ou 10 ans qui s'épouillent l'une l'autre. Elles sont très sales. En revenant en vélo dans leur direction, je réalise qu'il y a une femme couchée à côté d'elles. Probablement la mère; elle est endormie.
En la dépassant, je vois qu'elle est presque nue et qu'un bébé est accrochée à elle. Ils sont trous très sales. Je suis bouleversée. Est-ce que les moines font quelque chose pour elles? Est-ce qu'ils leur donnent du riz comme au chien?
Qu'est-ce que je peux faire? J'y penserai toute la journée. La misère humaine et animale me troublent vraiment. Et la journée ne fait que commencer... On verra pire en fin d'après-midi.
Le lendemain, on retourne se promener en vélo et on repasse au temple pour voir si la famille est encore là. On se dit qu'on pourrait leur acheter à manger. Elles ne sont pas là. Par contre, il y a de l'activité. Des ouvriers travaillent à la confection de bouddhas . Des gros, des moyens, des petits... Très intéressant! J'imagine que c'est pour la nouvelle construction.
On découvre une belle construction sur le bord du Mékong. On traverse la clotûre et un homme nous aborde. C'est le propriétaire, il semble japonnais. Il est d'accord pour que l'on visite. La maison et le restaurant sont en bois et le tout est très rustique et prometteur. Le restaurant flotte sur le Mékong et la maison sur la falaise à une belle vue sur le fleuve. Un bel endroit.
On ne dépasse plus midi à bicyclette maintenant. L'après-midi, il faut se réfugier dans un endroit climatisé, notre chambre. Partout ailleurs, c'est le sauna.
On remonte le Laos vers le nord. Savannakhet est à presque 6 heures de Paksé en bus local. La route est longue et plutôt laide avec ses terres brûlées et ses villages quelconques. La visite des vendeuses de brochettes et d'autres denrées dans le bus lors des arrêts est assez pittoresque toutefois! La petite ville tranquille au bord du Mékong reliée à la Thaïlande par le Pont de l'Amitié 2. Le #1 étant à Vientiane. Leena Guesthouse étant un peu loin du fleuve, nous louons un vélo pour aller faire un repérage de la ville, trouver des infos et voir si on peut faire une excursion dans les environs. On se dirige vers Lin`s Café d'abord pour prendre un bon petit déjeuner. Enfin un bon café au lait! Le meilleur depuis très très longtemps... (Merci à Pierre pour les références!) Le Muesli au yogurt frais est aussi délicieux. Au bureau d'informations touristiques, nous avons de la misère à avoir des infos en anglais. Ils ne sont pas trop intéressés et nous envoient au Bureau des guides. On a une carte et des dépliants, pour le reste... on doit se débrouiller apparemment.
Au Bureau des guides, on est mieux accueilli. On répond à toutes nos questions, mais pour visiter les environs, il faudrait prendre un tuk-tuk et payer 400 000 kips chacune, soit 50$ On trouve que c'est cher pour se faire brasser sur l'arrière d'un camion avec un chauffeur qui ne parle pas anglais. Il faudrait connaître la région et décider de ce que l'on veut voir. Trop de troubles et trop cher! On comprend que dans les régions peu touristiques, il faut s'organiser soi-même, louer un moto, un taxi avec un chauffeur ou prendre des bus locaux pour visiter. Pas si simple... On décide d'acheter un billet de bus de nuit pour Vientiane dès demain soir. Le type va aller nous l'acheter à la gare de bus en moto. On est en vélo, mais avec la chaleur, on n'est pas vaillante...
On va tout de même se promener sur le bord du Mékong et on visite un beau Vat, qui semble en rénovation ou en agrandissement. Bref, il y a des travaux. Un jeune moine donne du riz à un magnifique petit chien qui semble très en santé. Non loin de là, je vois deux petites filles d'environ 8 ou 10 ans qui s'épouillent l'une l'autre. Elles sont très sales. En revenant en vélo dans leur direction, je réalise qu'il y a une femme couchée à côté d'elles. Probablement la mère; elle est endormie.
En la dépassant, je vois qu'elle est presque nue et qu'un bébé est accrochée à elle. Ils sont trous très sales. Je suis bouleversée. Est-ce que les moines font quelque chose pour elles? Est-ce qu'ils leur donnent du riz comme au chien?
Qu'est-ce que je peux faire? J'y penserai toute la journée. La misère humaine et animale me troublent vraiment. Et la journée ne fait que commencer... On verra pire en fin d'après-midi.
Le lendemain, on retourne se promener en vélo et on repasse au temple pour voir si la famille est encore là. On se dit qu'on pourrait leur acheter à manger. Elles ne sont pas là. Par contre, il y a de l'activité. Des ouvriers travaillent à la confection de bouddhas . Des gros, des moyens, des petits... Très intéressant! J'imagine que c'est pour la nouvelle construction.
On découvre une belle construction sur le bord du Mékong. On traverse la clotûre et un homme nous aborde. C'est le propriétaire, il semble japonnais. Il est d'accord pour que l'on visite. La maison et le restaurant sont en bois et le tout est très rustique et prometteur. Le restaurant flotte sur le Mékong et la maison sur la falaise à une belle vue sur le fleuve. Un bel endroit.
On ne dépasse plus midi à bicyclette maintenant. L'après-midi, il faut se réfugier dans un endroit climatisé, notre chambre. Partout ailleurs, c'est le sauna.
dimanche 24 février 2013
Sud du Laos à bicyclette
Pakse
Une ballade à bicyclette permet de découvrir une ville et ses environs en peu de temps, tout en profitant d'une bienfaisante brise, surtout tôt le matin. Par contre, en après-midi, ça devient l'enfer, plus ou moins. Le soleil asiatique frappe fort. Une première location de vélo dès le lendemain de notre arrivée à Pakse, nous a permis de faire le tour de la petite ville et de faire quelques belles découvertes. Le Boum Oum Palace construit par le prince de Champasak n'a jamais été habité par la famille royale; ils ont dû s'exiler en France au moment de la révolution. C'est un hôtel un peu défraîchi, mais un ascenseur vitré nous permet de monter jusqu'au dernier étage et d'admirer la ville de haut. Les environs sont magnifiques. Nous nous sommes bien amusées à découvrir les terrasses, les salles et les escaliers et le jardin du Champasak Palace Hotel.
Une ballade à bicyclette permet de découvrir une ville et ses environs en peu de temps, tout en profitant d'une bienfaisante brise, surtout tôt le matin. Par contre, en après-midi, ça devient l'enfer, plus ou moins. Le soleil asiatique frappe fort. Une première location de vélo dès le lendemain de notre arrivée à Pakse, nous a permis de faire le tour de la petite ville et de faire quelques belles découvertes. Le Boum Oum Palace construit par le prince de Champasak n'a jamais été habité par la famille royale; ils ont dû s'exiler en France au moment de la révolution. C'est un hôtel un peu défraîchi, mais un ascenseur vitré nous permet de monter jusqu'au dernier étage et d'admirer la ville de haut. Les environs sont magnifiques. Nous nous sommes bien amusées à découvrir les terrasses, les salles et les escaliers et le jardin du Champasak Palace Hotel.
Nous étions bien contente de trouver le Vat Luang, notre premier temple laotien. Nous nous sommes vite intéressés aux nombreux chats, certains charmants comme tous les chats. De petits chats chétifs ont attirés notre attention et, nous avons découvert plusieurs chats maigres, malades, qui avaient de la misère à tenir debout. Les yeux croûtés, des plaies sur le corps, tremblants... Où est la compassion bouddhistes? Croire que c'est leurs karmas et qu'ils vont renaître dans une vie meilleure? Nous étions bouleversées!
Que pouvons-nous faire? J'ai pensé à tordre le cou, mais j'en suis incapable. Peut-être que je ne comprends pas et que le respect de la vie du bouddhiste va jusque là. Je pense à mon vieux Merlin, 20 ans. Peut-être qu'il souffre aussi? J'ai aussi de la difficulté à décider de sa mort... Il fait une belle vie et ne semble pas souffrir.
Nous avons longtemps roulé sur la route 13 qui traverse toute la ville et nous sommes arrêtés à un autre temple en assez mauvais état. Nous y avons relaxé un moment et, en voulant nous diriger vers le Mékong, nous avons rencontré le marché. Un marché typique de nourriture, d'objets artisanaux, etc.
Sur le bord du Mékong, comme partout, il y a des restaurants typiques. Vers midi, nous sommes rentrées à notre guesthouse, la chaleur étant suffocante.
Done Khone
La petite île au sud de Si Phan Done (4 000 îles) semble à dimension de bicyclette. De plus, un pont relie Done Khone à Don Det qui est encore plus petite. Nous pensons pouvoir explorer les deux en partant tôt le matin. Sur l'île, aucun plan digne de ce nom disponible. Nous photographions le seul plan affiché dessiné à la main et qui semble antique. Sur le plan, une route semble faire le tour de l'île. Au sud, il y a des chûtes et une cascade où l'on peut observer les dauphins d'eau douce du Mékong (dit-on).
Nous partons vers 7h30 vers le nord. Au début, tout va bien. Des petits chiots nous suivent et veulent jouer avec nous. La route ou chemin rétrécie de plus en plus pour ressembler à un sentier de vache avec sillon profond et trous nombreux. Faut garder l'équilibre et avec des bécanes au guidon croche, ce n'est pas évident. Le sentier devient rocailleux et ça saute de plus en plus. Moins romantique! Plus de cabane, plus de chiens, on commence à se demander si on est bien sur la route. On rencontre un homme avec une charrette et il nous fait signe que si on continue, c'est 4 km et que si on tourne à droite, ce sera 2 km. On ne sait pas trop jusqu'où mènent les 4 ou 2 km., mais on choisit le 2 km. Il commence à faire chaud et on commence à avoir drôlement faim, étant parties sans manger. (On pensait rencontrer des restaurants;-)
On arrive à la route habitée. Ouf! Tant pis pour les dauphins. De toutes façons, on n'est jamais certain d'en voir et ça ressemble à une roche noire...
On traverse le pont pour Don Det pensant trouver un restaurant là. On prend la route après le pont, la seule à l'horizon qui ressemble à une route. Il y a bien un sentier vers le sud... On pédale. Après une quinzaine de minutes, je commence à râler. Pas de maison, rien que des rizières sèches et de la poussière. Sylvie pense qu'on devrait trouver une route transversale qui mène aux guesthouses sur le bord du Mékong que l'on voit de notre bungalow de l'autre côté. On continue, mais toujours rien à l'horizon. J'ai faim et il est 9h30. J'ai souvent vu que les petits déjeuners sont servis jusqu'à 10h dans les restos. Je décide de retourner là où je connais des restaurants, soit de l'autre côté du pont, sur notre île. Au diable Don Det!
Le retour est rapide, et avant le pont, on cherche la route qui mène aux bungalows de la petite île. Il n'y en a pas vraiment de visible. De retour sur Don Khone, on prend le premier restaurant qui sert un buffet (fin d'un buffet). Ils préparent déjà les tables pour le midi. On prend ce qui reste.
Après le déjeuner, on repart vers le sud chercher les chûtes et la plage que l'on dit à 2 km. On trouve les chûtes après un petit pont. On doit laisser les vélos. Il faut marcher pas mal pour admirer les chûtes sur toute la largeur. C'est très beau. Au bout, on voit une indication pour la plage. On s'y rend. Il y a un grand banc de sable bruûlant avant d'arriver à une petite baie. Pas vraiment facile d'accès, pas d'ombre et le sable si brûlant que l'on pourrait y faire cuire une tourtière en l'enterrant dans le sable. Pas trop invitant! On va finir en BBQ là.
Sur le plan, il y a une autre plage qui semble plus grande. On décide d'y aller. Commence à suer sérieux! On retourne, prend les vélos, pédale , descend une côte (qu'il va falloir remonter) et on arrive à une grande plage où il y a des bateaux (petites chaloupes de bois) pour nous amener voir les dauphins. Si je monte là-dedans, je meurs. Sylvie est tentée, mais moi, je suffoque déjà et l'idée de passer une heure assise le derrière dans le fond de la chaloupe au soleil.... C'est certain que je n'y survivrai pas. Je m'ennuie sérieusement de la neige à ce moment. Il doit faire 50 degrés à l'ombre (y'en a pas!)... Il faut que je boive quelque chose de froid. Il y a une cantine où je bois un Coke. Je me souviens que nous sommes aux 4 000 îles pour nous reposer et nous refaire de nos 5 semaines de travail instense au Cambodge. Si c'est ça les vacances... je veux bien retourner travailler. La plage n'est pas intéressante et c'est trop chaud. De toutes façons, nous ne sommes pas du tout décidées à nous baigner dans le Mékong. La couleur est belle, l'eau est claire mais... c'est après la Chine et je n'ai pas confiance.
On retourne enfin au bungalow. Au retour, la chaîne du vélo de Sylvie débarque. Elle marche un peu, mais il fait terriblement chaud. Je lui dis qu'on peut la remettre. Elle veut de l'ombre; y'en a pas. On retourne le vélo à l'envers et on remet la chaîne (même pas graisseuse). De retour vers 2h30 au bungalow, alors que l'on voulait s'arrêter vers midi. Vive les vacances!
Photos: une photo prend environ 4 minutes à télécharger....
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