J’aime bien Vientiane.
C’est une belle petite ville, calme et accueillante. J’en avais gardé un
bon souvenir. Nous avons visité le Grand
Stupa et des temples, mais rien d’autre. Il y a des marchés intéressants, un
musée, un centre culturel, l’Institut français mais, quand on est malade, rien
ne nous intéresse. Après des nuits à
tousser, sans vraiment dormir, les jours sont au ralenti. Nous voulions aller à Vang Vieng, mais je n’osais
prendre l’autobus avec une toux pareille.
Sylvie est donc partie seule et je me suis retrouvée dans ma grande
chambre toute seule. Surprise! Je
réussis à avoir Internet dans la chambre alors qu’on nous avait dit qu’il
n’était qu’à la réception. J’évite donc
de descendre au salon, quoique confortable, et je ne sors presque pas. Sauf pour aller manger.
Sylvie m’écrit qu’elle est bien dans sa petite guesthouse
entourée de montagnes et de vaches. Ça
lui rappelle la Suisse. Elle dit que l’air de la
montagne me ferait du bien. Après une
nuit sans presque tousser, je décide donc d’aller la rejoindre. J’arrive assez
tôt l’après-midi et retrouve avec plaisir les magnifiques montagnes
karstiques. Jammie de la guesthouse est
venu me chercher à la gare et m’amène chez lui dans sa maison à la limite sud
de VV. C’est le même coin où j’étais
déjà venu, mais la vue est moins belle.
Moi, j’étais au bord de la rivière.
Avec Sylvie, nous partons en reconnaissance vers le centre-ville. Je retrouve mon ancienne guesthouse «Organic
Guesthouse ». Jamais su ce qu’elle
avait d’organique, mais maintenant plus rien.
C’était un grand terrain avec des bungalows. Maintenant, la guesthouse est au pied d’une
côte, sans accès à la rivière et tout est construit autour. Il y a même de
grands hôtels sur la rue au-dessus. Je retrouve la terrasse voisine où j’aimais
aller voir le coucher de soleil. C’est
le plus bel endroit en ville à mon avis.
Une terrasse entoure un magnifique jardin et le restaurant terrasse est
accueillant avec un beau menu varié à des prix très acceptables pour la qualité
de l’endroit. Nous l’adopterons pour les
deux jours suivants. D’autant plus que
l’un des serveurs y est vraiment gentil et la musique agréable. Les bungalows sont un peu chers pour nous
(70$), mais nous profitons de tout le reste.
Sylvie a fait du vélo et visité des cavernes qui sont parfois difficiles
d’accès. Elle dit que ce n’est pas pour
moi. Trop froid et humide là-dedans.
D’ailleurs, Vang Vieng est pas mal fraîche et humide le soir et le
matin. Ma toux reprend de plus belle. Ce
n’est pas ici que je vais rester pour me soigner. Le lendemain de mon arrivée, Sylvie décide de
partir à Luang Prabang pour deux jours.
Elle a peur de regretter de ne pas y être aller. Je la comprends, mais je me retrouve du coup
toute seule encore et de plus en plus loin de mon but. Soit Bangkok. J’ai de la difficulté à prendre des décisions
avec mon cerveau congestionné. Est-ce
que je vais directement à Nong Khai ou je m’arrête à Vientiane? Petit problème, mais tout me parait
lourd. Je suis de plus en plus faible,
car je ne dors pas bien et les quintes de toux m’épuisent. Ça me vide complètement de toute énergie.
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