Après deux jours seulement à Vang Vieng, Sylvie est partie pour Luang Prabang (elle n'en avait jamais parlé avant) et moi, je retourne à Vientiane pour une nuit seulement. Environ quatre heures de bus à faire, ce n'est pas beaucoup, mais c'est huit heures aller-retour pour deux petites journées à Vang Vieng où je n'ai rien fait, parce que j'étais malade. L'air des montagnes me faisaient tousser davantage. Bon! Je ne compte plus les heures de bus.
Le pick up prévu à 9h30 ne vient pas. On m'avait promis qu'on viendrait me chercher en premier pour que j'ai une place (non réservée) en avant du bus. J'avais dit que j'étais malade en arrière, ce qui est faux, mais je n'aime pas être en arrière à me faire brasser. J'appelle la compagnie de bus (vive le cellulaire!) pour les prévenir qu'on m'a oublié et, je ne comprends pas ce qu'il faut faire. Je parle anglais, mais je ne comprends pas toujours les réponses. J'attends. Quelques minutes plus tard, un garçon de l'hôtel où j'ai acheté le billet arrive à bicyclette pour... constater? Il repart et je ne comprends pas encore ce que je dois faire. J'attends. Après tout, mon avion pour Bali n'est que le 19 mars! Et le bus de 10 h doit être parti... Il est 10h05.
Un tuk-tuk arrive et m'amène à la gare. Surprise! Le gros bus VIP est encore là. Il m'attend, on dirait. Il est presque plein, sauf... une place derrière le chauffeur. Dis donc, ça c'est du service! Et je ne sais pas à qui je le dois. Alors, je prends.
À Vientiane, je retrouve ma guesthouse avec une chambre au 2e cette fois. Je fais monter ma lourde valise. Pour la 6e journée à Vientiene, je ne fais rien. Je reste dans la chambre pour des recherches sur Internet. Je n'ai pas encore réservé à Bangkok. Je sors seulement pour souper au resto italien sur la rue d'à côté pour une pizza et une bière que je ne boirai pas au complet (c'est vrai qu'il n'y a que des grosses...). Je n'en bois plus depuis plusieurs jours. Pas le goût! Je peux constater encore une fois que je ne suis pas alcoolique. C'est la bonne nouvelle! Ça me prend des antibiotiques pour vérifier de temps en temps quand même...
10 mars 2013
Cette fois, on vient bien me chercher pour aller à la gare de bus. De là, on prend un bus VIP. Il y a un type qui nous dit quoi faire aux frontières. Il nous surveille comme un bon papa; le problème c'est qu'on ne comprend pas ce qu'il dit. En anglais ou en thai ou en Lao, ça sonne pareil. Alors, on se surveille entre voyageurs. Ce n'est pas bien compliqué, mais je ne veux pas manquer mon bus. Il y a mes bagages dedans. Pour la frontière thailandaise, par contre, il fallait la sortir. Ce que je n'ai pas compris. Et notre surveillant, me montre ma valise qui était là, toute seule, sur le trottoir. Merci bien monsieur le surveillant! Il nous a à l'oeil. Comment il savait que c'était MA valise? Tout ça a pris finalement plus de deux heures, trois en fait. Arrivée à la gare de Nong Khai, je prends un tuk-tuk avec une allemande qui fait le tour du monde et qui n'a pas réservé. Elle vient donc au Mut Mee et attend. Il y a eu beaucoup de départ, ce jour-là et j'ai eu le choix de la chambre. J'ai pris la plus belle, la plus grande, la plus claire, avec balcon. Je suis malade et je me gâte! C'est assez chiant comme ça. Assez de misère! Je ne compte plus. Qui sait si je vais survivre, alors... Fini d'être radine! J'ai deux lits, j'en ai offert un à l'allemande... à ses risques. Je tousse encore beaucoup. Elle préfère pas, je la comprends. Elle aura une petite chambre beaucoup plus humble. Elle trouve que je paie cher: 800 baths. Mais, c'est moins cher que ma chambre au New Siam 2 à Bangkok (avec piscine) que j'ai enfin réussi à réserver par téléphone.
Il y a un beau jardin et le Mékong en face, je le vois même de mon balcon. Internet ne marche qu'au jardin et il n'y a pas de télé, ni frigo dans la chambre. On mange bien et on marque dans un carnet ce que l'on consomme. Donc, pas besoin de toujours payer. Il y a de la machinerie au bord du Mékong et on creuse, on arrache les arbres... Bref! C'est bruyant! C'est juste à côté, comme dans le jardin. On construit un mur en pierres au bord du Mékong. Le paradis n'est pas ici! Mais je ne déménage pas. Pas envie de chercher encore un hôtel. Je me reposerai dans ma belle chambre.
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