vendredi 1 mars 2013

À bicyclette... suite

Savannakhet

On remonte le Laos vers le nord.  Savannakhet est à presque 6 heures de Paksé en bus local. La route est longue et plutôt laide avec ses terres brûlées et ses villages quelconques.  La visite des vendeuses de brochettes et d'autres denrées dans le bus lors des arrêts est assez pittoresque toutefois! La petite ville tranquille au bord du Mékong reliée à la Thaïlande par le Pont de l'Amitié 2.  Le  #1 étant à Vientiane.  Leena Guesthouse étant un peu loin du fleuve, nous louons un vélo pour aller faire un repérage de la ville, trouver des infos et voir si on peut faire une excursion dans les environs.  On se dirige vers Lin`s Café d'abord pour prendre un bon petit déjeuner.  Enfin un bon café au lait! Le meilleur depuis très très longtemps... (Merci à Pierre pour les références!) Le Muesli au yogurt frais est aussi délicieux.  Au bureau d'informations touristiques, nous avons de la misère à avoir des infos en anglais.  Ils ne sont pas trop intéressés et nous envoient au Bureau des guides.  On a une carte et des dépliants, pour le reste... on doit se débrouiller apparemment.

Au Bureau des guides, on est mieux accueilli.  On répond à toutes nos questions, mais pour visiter les environs, il faudrait prendre un tuk-tuk et payer 400 000 kips chacune, soit 50$ On trouve que c'est cher pour se faire brasser sur l'arrière d'un camion avec un chauffeur qui ne parle pas anglais.  Il faudrait connaître la région et décider de ce que l'on veut voir.  Trop de troubles et trop cher! On comprend que dans les régions peu touristiques, il faut s'organiser soi-même, louer un moto, un taxi avec un chauffeur ou prendre des bus locaux pour visiter. Pas si simple...  On décide d'acheter un billet de bus de nuit pour Vientiane dès demain soir.  Le type va aller nous l'acheter à la gare de bus en moto.  On est en vélo, mais avec la chaleur, on n'est pas vaillante...



On va tout de même se promener sur le bord du Mékong et on visite un beau Vat, qui semble en rénovation ou en agrandissement.  Bref, il y a des travaux.  Un jeune moine donne du riz à un magnifique petit chien qui semble très en santé.  Non loin de là, je vois deux petites filles d'environ 8 ou 10 ans qui s'épouillent l'une l'autre.  Elles sont très sales.  En revenant en vélo dans leur direction, je réalise qu'il y a une femme couchée à côté d'elles.  Probablement la mère; elle est endormie.
En la dépassant, je vois qu'elle est presque nue et qu'un bébé est accrochée à elle. Ils sont trous très sales.  Je suis bouleversée.  Est-ce que les moines font quelque chose pour elles?  Est-ce qu'ils leur donnent du riz comme au chien? 




Qu'est-ce que je peux faire? J'y penserai toute la journée.  La misère humaine et animale me troublent vraiment. Et la journée ne fait que commencer... On verra pire en fin d'après-midi.

Le lendemain, on retourne se promener en vélo et on repasse au temple pour voir si la famille est encore là.  On se dit qu'on pourrait leur acheter à manger.  Elles ne sont pas là.  Par contre, il y a de l'activité.  Des ouvriers travaillent à la confection de bouddhas .  Des gros, des moyens, des petits... Très intéressant! J'imagine que c'est pour la nouvelle construction.

On découvre une belle construction sur le bord du Mékong.  On traverse la clotûre et un homme nous aborde.  C'est le propriétaire, il semble japonnais.  Il est d'accord pour que l'on visite. La maison et le restaurant sont en bois et le tout est très rustique et prometteur.  Le restaurant flotte sur le Mékong et la maison sur la falaise à  une belle vue sur le fleuve. Un bel endroit.


 


On ne dépasse plus midi à bicyclette maintenant. L'après-midi, il faut se réfugier dans un endroit climatisé, notre chambre. Partout ailleurs, c'est le sauna.

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