mardi 21 février 2012

Cha Am, Thaïlande

Le voyage vers la Thailande s'est fait facilement.  En avion, c'est beaucoup moins fatiguant qu'en bus.  Au moins, l'attente pour les bureaux d'immigration se fait à l'intérieur et au frais.  Ce qui n'est pas nécessairement le cas par voie terrestre où le soleil tape fort. À l'aéroport de Bangkok, nous avons trouvé assez rapidement le taxi envoyé par la Golden Guesthouse de Cha Am.  Il ne parlait que thai et a conduit 1500 km dans sa journée.  La route de 2 heures nous a parue longue, car le conducteur ne semblait pas voir dans le noir.  Il flashait ses lumières quand il ne suivait pas une voiture.  J'ai encore fait une petite prière... et pourtant ce n'était pas parce que la route était dangereuse.  Au contraire, la route est plus belle que la 20. Nous sommes finalement arrivés sains et saufs vers 10h30 dans une rue de bars à filles, à ce que j'ai pu voir.  Les chambres rénovées étaient propres et très belles, mais l'accueil et la réception assez ordinaires.  J'étais déçue de me retrouver au centre de Cha Am. L'an dernier, nous y avons passé quelques jours au début du voyage.  L'hôtel que je connaissais ne semble plus en opération et n'a pas répondu à mes tentatives de contact.  Nous avons donc réservé d'après des commentaires de voyageurs satisfaits (qui doivent fréquenter les bars, à mon avis).

Mardi matin, je me loue donc un vélo et je pars avec Pierre en direction de mon ancien hôtel au bout de la grande rue parallèle à la plage.  Cette section de Cha Am nous avait beaucoup plue l'année dernière parce que c'est plus tranquille, la plage en face est plus large et surtout moins fréquentée qu'au centre où c'est plein de vieux norvégiens. En fait, la région de Cha Am et Hua Hin, quoiqu'on dise que ce sont les thais de Bangkok qui viennent y manger des fruits de mer les fins de semaine, est bondée de scandinaves.  Ils sont nombreux et plutôt vieux.  Je pense que nous baissons la moyenne d'âge sur la plage, c'est tout dire. La Frontbeach guesthouse a changé de nom et de propriétaire; c'est beaucoup moins accueillant.  Nous visitons la guesthouse voisine, le Tony House, où les chambres sont plus spacieuses, très propres et avec balcon donnant sur la plage.  Je négocie un peu le prix des trois chambres avec vue, mais on refuse.  Pierre pense qu'on n'obtiendra rien.  Je propose de partir et ... la dame nous rappelle et nous propose un prix légèrement moindre, 700 au lieu de 800 baths par chambre.  Pierre est très mal à l'aise de quitter l'autre guesthouse que nous avions réservée pour 5 nuits.  Moi-aussi, mais quand on n'a pas pu visiter avant de louer, c'est fréquent que les gens changent.  J'aurais donc la tâche de prévenir le propriétaire français pas trop sympathique, que nous partons.  Finalement, c'est à sa femme thai que j'explique que nous aimons beaucoup leur guesthouse, mais pas la rue, et que nous désirons quitter pour un endroit plus calme.  Elle va réveiller Patrick qui nous dit qu'il ne nous retient pas.  On fait nos bagages et on part aussitôt en moto vers nos nouveaux quatiers.  Je suis vraiment contente.  Ici, je me sens bien dans ma belle grande chambre avec vue sur la plage.   C'est vraiment confortable et les gens sont très gentils.  Ils ne parlent pas vraiment anglais, mais on se comprend.  Avec des gestes, des sourires, on obtient ce qu'on veut. Hier, j'ai même fait réparer ma toilette qui n'avait pas d'eau dans le réservoir.  La dame est venue changer le robinet de la douchette... (je n'ai pas trop compris le rapport), mais ça marche. Et tout ça, moi en anglais, elle en thai...

Après un après-midi à la plage, à lire et à me baigner, je me sens enfin en vacances. La locatrice de chaises de plage m'a reconnu.  Elle se souvient que j'étais venues l'année dernière et elle nous dit que demain mercredi, il n'y aurait pas de services de location de chaises et de parasols à la plage.  Ça doit être leur jour de congé.  Il reste les arbres, la plage et la mer tout de même. On fera autre chose.

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